Des personnalités sous le feu des projecteurs


Michel Delpech et le Loir-et-Cher, une longue histoire désormais gravée sur la plaque

La promesse a été tenue. Une découpe en relief signée Michel Audiard a été dévoilée en l’honneur du chanteur disparu en 2016 jeudi 1er février dans le cloître de l’Hôtel du Département, à Blois, en présence notamment de l’épouse et du beau-fils de l’artiste.
« Ma famille habite dans le Loir-et-Cher… » La ritournelle est bien connue et aura même poursuivi certaines étudiantes jusqu’à Paris lorsqu’elles dévoilaient leur département d’origine. Pour certains, cela paraîtra une anecdote, mais pour d’aucuns, ça veut dire beaucoup. Surtout pour l’épouse de Michel Delpech, Geneviève, dont les mots, émouvants, consignés sur les pages d’un simple cahier, sonnaient justes et vrais à proximité de la plaque en inox bleutée sise dans la cour herbée de l’Hôtel du Département, à Blois, jeudi 1er février, par Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental. Une plaque au nom de mais pas de salle ; pas de Didier Barbelivien, retenu sur un tournage mais en concert à Vendôme le lendemain, ni d’Alain Chamfort, annoncé mais finalement aux abonnés absents. Peu importe, tant ces quelques phrases manuscrites, délicatement couchées sur le papier, ont touché en plein cœur les élus ainsi qu’une poignée de fans sur place. « Michel, mon mari, chanter pour toi était comme rejoindre la voix de velours des anges et aujourd’hui, je voudrais pouvoir engueuler les anges qui t’ont voulu dans leur chorale. Cela m’aiderait, nous aiderait à supporter le scandale de ton absence, l’absurdité de ton silence.(…) Tu savais que l’amour comme l’amitié ne sont pas faits que de mots mais de preuves, et que la meilleure des preuves est le souvenir, et je t’entends me dire avec ta pudeur et tes pirouettes que le souvenir des autres est la seule façon de ne pas s’oublier soi-même. Tu n’étais surtout pas qu’un homme de passage, tu étais celui que nous aimions tant. Tes fans, et ils sont nombreux, ne t’oublieront jamais, Michel. (…) Voilà, c’est tout mon mari, le reste est dans l’indicible et dans la souffrance de l’absence. » Puis se remémorant « les promenades avec Michel à Beaugency, le brame du cerf à l’automne, tous ces weekends passés dans le 41, des souvenirs tendres et doux…. » Rappelons que Michel Delpech a vécu un morceau de ses jeunes années en Sologne, à Dhuizon, municipalité où résidaient ses grands-parents et également à la Ferté Saint-Cyr, commune où s’était installée une autre partie de sa famille. Le compositeur du fameux « Loir-et-Cher » (et aussi du « chasseur » en 1974 », ndrl), un autre Michel, Pelay celui-ci, a également reconnu ce manque, relatant la naissance de cette chanson devenue culte pendant l’été 1977, trustant rapidement la première place des hit-parade puis gratifiant le duo d’un million d’exemplaires vendus. « Nous n’étions pas venus dans le département depuis deux ans. Cet évènement nous fait évidemment plaisir, ça me touche, » a ajouté à son tour Pierre-Emmanuel Bidegeray, beau-fils de Michel Delpech. « Cela faisait longtemps que cela devait être fait en local, nous aurions préféré que cela eut lieu de son vivant… Sinon, au niveau national ? Il y a un projet d’album, peut-être également de comédie musicale autour de Michel. »
Emilie Rencien


La championne Marie-Amélie Le Fur statufiée en Marianne 2018…


Lors des vœux du Conseil départemental en janvier 2017, Marie-Amélie Le Fur était tombée en admiration devant le double du buste d’Olympe de Gouges, installé à l’Assemblée nationale, réalisé par le sculpteur Fabrice Gloux de Fortan.
D’une discussion entre l’artiste et le président du Conseil départemental d’alors, Maurice Leroy, jaillit l’idée de consacrer un buste à cette athlète loir-et-chérienne, qui porte très hautes, sur les stades, les couleurs de notre département et de la France. Poussant ses premiers coups de cœur, le sculpteur s’enhardit à attribuer à Marie-Amélie, et ce, avec son accord au cours des différentes séances de pose en live, un côté Marianne, de la même facture républicaine que celle qui orne les salles des milliers de mairies en France, mais avec un aspect plus moderne, plus élancé, plus jeune, plus frais, moins figé et souriant… Une Marianne de 30 ans d’âge comme les fêtera Marie-Amélie prochainement. Le résultat est époustouflant de ressemblance et de fraîcheur éclatante. Si un buste doit être remis à l’athlète prochainement et le second devant être offert au président de la République, il sera possible, pour les maires, qui en désirent, ou même des particuliers, des associations, de se porter acquéreurs de cette statue Marianne 2018, au prix de 1.000 euros, (hors frais d’expédition éventuels), dont 30% seront redistribués, à l’association TELMAH (Tendez la main au handisport), qui compte Marie-Amélie Le Fur dans son team, avec Bernard Thevenet, le grand champion cycliste, en partenaire. S’il accomplit ce choix, chaque édile reste libre de garder ou non la Marianne qui trône dans sa mairie, mais il serait bon de redonner un coup de jeunesse à ce symbole qui doit, plus que tout autre, s’adapter au monde moderne qui évolue…Et Marie-Amélie a un si joli sourire !
Jules Zérizer
Contacts : Fabrice Gloux,
route d’Épuisay à Fortan (41360)
ou 02 54 72 19 54
(fabricegloux@yahoo.fr
ou www.spehar-gloux.fr).