Le maire de Bourges a, devant la presse départementale, fait sa rentrée politique. Pour l’heure, l’élu berruyer n’est pas officiellement candidat à sa propre succession. Pour le moment …
En ce début de septembre, si Pascal Blanc a certes fait le bilan de l’été ; une activité touristique tout à fait positive, des actions festives comme les Nuits lumières qui ont attiré quelque 130 000 visiteurs (comptabilisés), des spectacles qui ont obtenu un franc succès, des visites de musées en hausse (+30%) ; il voulait mettre un frein à toutes supputations électorales prématurées. Même, il a affirmé que la rentrée scolaire s’était bien passée, que des travaux étaient réalisés et d’autres poursuivis, et enfin que des projets comme la maison médicale en centre ville prévu en 2021 poursuivaient leur chemin. Le maire de Bourges actuel avait un autre sujet en tête.
L’élu voulait profiter de cette réunion de rentrée pour anticiper toute question relative à une possible succession de lui-même. Arguant d’un mandat qui n’est pas arrivé à terme, il tenait à préciser que le temps de la campagne électorale n’était pas venu. « Un mandat municipal est de six ans. Les engagements ambitieux de 2014 ont été réalisés à plus de 80%. Et ce, dans un contexte financier difficile avec des événements imprévus qu’il a fallu régler (fermeture de l’office de Tourisme, rapprochement des deux offices publics). Il nous reste six mois pour poursuivre le travail et respecter ce pourquoi les Berruyers nous ont élu… » a-t-il expliqué avant d’insister sur le timing pré-électoral. « J’annoncerai ma candidature avant la fin de l’année. Serge Lepeltier avait annoncé la sienne début janvier. La vision de la ville de Bourges est centriste donc axée sur un rassemblement de forces qui agissent non pour se servir de la ville mais bien de la servir. C’est ce que je défends avec conviction dans une force centrale au service des territoires”.
République écologique, sociale et solidaire
Avant la rentrée locale, voilà quelques jours, lors de l’université d’été du Mouvement Radical Social et Libéral, à Bordeaux, où étaient abordés de grands thèmes quant à la politique territoriale, Pascal Blanc avait pu mesurer le parcours restant pour une refonte en profondeur de la politique d’aménagement du territoire. Des thèmes comme la convention des territoires et comment régénérer la République par les territoires, et apporter un grand souffle de décentralisation au service des citoyens, entres autres étaient au programme. Selon les propos du premier magistrat de Bourges, cela passe par une République écologique, sociale et solidaire. Une réflexion qui implique une démarche volontaire et laisse penser à une possible candidature.
Le futur candidat potentiel à la mairie de Bourges semble d’abord vouloir s’entourer de toutes les garanties, au moins en ce qui concerne les éventuels ralliement à son panache.“ Je suis en relation bien avancée avec les dirigeants nationaux de certains partis et vais en rencontrer d’autres pour asseoir cette vision centriste pour la politique socio-économique de la ville de Bourges. Avec Agir, En Marche, Libre, Modem, UDI et autres, non inscrits également, Il y a plus de choses qui nous rassemblent que de choses qui nous divisent…”
J.F.