Arrivée mouvementée pour cette édition 2017 qui a vu la victoire du Français Rudy Barbier après un sprint massif où comme toujours dans ces cas là « ça serre et ça frotte un peu ».
D’ailleurs, sur le net, que se soit sur Eurosport ou Cyclism’Actu, une vidéo montrait l’altercation entre Bouhanni de Cofidis, insultant copieusement le vainqueur et lui reprochant de l’avoir empêché de livrer correctement le sprint final. C’était très chaud, puisque les coureurs étaient tout prêt d’en venir aux mains avec un Bouhanni très en colère.Tout fut évité grâce notamment à l’intervention des coéquipiers de Barbier. Toujours est-il que le coureur de la Cofidis expliquait qu’il avait failli chuter et lorsqu’on sait à quelle vitesse les sprints de ce type se déroulent, le danger est évident. Affaire peut-être à suivre mais les commentaires spécialisés de ces chaines, ne confirment ni n’infirment les accusations de Bouhanni. Nous étions nous dans un climat plus serein puisqu’aux côtés de Marc Sarreau, nous revivions ce Paris Bourges qui, pour le natif de Vierzon, s’est joué à peu de choses : « j’étais un peu malade et je ne savais pas trop où j’en étais. La condition n’était pas exceptionnelle mais je sentais néanmoins que la gagne pouvait être au bout. L’équipe a fait un super boulot et je passe de peu à côté dans le final. C’est dommage car gagner ici à Bourges, près de chez moi, aurait été une belle performance. Je reviendrai bien sûr, et je vous assure, encore une fois pour gagner… ». C’est tout ce que l’on souhaite à ce jeune coureur toujours disponible et sympa même après une arrivée tumultueuse. Quant au final … « vous savez, ça frotte toujours dans ce genre d’arrivée, c’est la course, moi j’étais bien entouré et à 300 m vous ne pensez qu’à la gagne… ». On verra c’est certain un jour Marc Sarreau lever les bras comme l’a fait Rudy Barbier d’AG2R mettant fin, ainsi à cinq années de victoires étrangères ; le dernier Français à avoir gagné à Bourges est Florian Vachon en 2012. Cette année le podium était entièrement français : Rudy Barbier (AG2R), Marc Sarreau (FDJ) et Jerémy Lecroq (Roubaix Métropole).
Jacques Feuillet