L’équipement est hors normes raconte-t-on. Co’Met est désormais opérationnel, et reçoit ses premières manifestations. Visite guidée au cœur de cet équipement flambant neuf à 140 M€.
Ça y est, les premiers visiteurs du nouveau complexe Co’Met au sud d’Orléans ont découvert le fameux lieu. Les professionnels du tourisme international s’y sont retrouvés il y a quelques jours, puis le salon de l’habitat y revevait le grand public. C’est une étape fondamentale dans la vie de la métropole orléanaise. Car au-delà des dimensions impressionnantes de l’édifice, c’est un équipement qui a une telle fonctionnalité qu’il peut accueillir des manifestations jusqu’alors impossibles à Orléans. La capitale régionale peut ainsi abriter des congrès et des rencontres sportives internationales, des orchestres symphoniques et des concerts d’artistes contemporains.
Dimensions XXL
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 200 mètres de long pour 80 m de large, c’est un paquebot qui s’étend le long de la nationale 20, en lisière de la forêt à l’entrée de la ville. L’ensemble regroupe une aréna de 10 000 places, un palais des congrès qui peut accueillir 800 congressistes, et le parc des expositions de près de 30 000 m2, intérieur et extérieur. L’Aréna, c’est à la fois une salle de spectacle et un stadium, modulable et aux normes des fédérations sportives, avec les premières rangées de fauteuils au sol qui sont rétractables pour installer du public debout si besoin. La fosse peut ainsi contenir jusqu’à 4 600 personnes. Il y a en plus 28 loges et six salons-clubs pour 500 personnes, presse, invités, VIP… C’est là que l’OLB, l’équipe de basket orléanaise, élira domicile dès la saison 2023/24. Le palais des congrès est tout aussi impressionnant, avec en son cœur, un auditorium de 1 000 places assises, à la qualité acoustique exceptionnelle pour des concerts symphoniques. Des salles de sous-commissions modulables peuvent accueillir jusqu’à 800 personnes. Charles-Éric Lemaignen est vice-président de la Métropole. Il a suivi à la loupe l’ensemble des travaux et des aménagements, c’est un peu son bébé. « Ce qui est important, explique-t-il, c’est la modularité des lieux. Partout, dans ces espaces de réunions, de repas, d’exposition, les cloisons bougent et s’adaptent aux besoins des organisateurs d’événements ». Certains peuvent même louer l’ensemble du complexe.
« Chic et sobre »
À bien y regarder, l’architecte Jacques Ferrier a pensé un bâtiment « chic et sobre ». Les deux hectares de résille métallique, blanche, thermo laquée, habillent toute la façade ; la lumière entre pourtant dans le bâtiment au travers d’immenses baies vitrées. Les espaces sont grands, aérés, on imagine très fonctionnels. Quant à l’extérieur, le parking est à la mesure des manifestations, 1 400 voitures et une voie piétonne directement connectée, c’est on ne peut plus simple.
Une nouvelle station de tram met les visiteurs à moins d’un quart d’heure de la gare, et donc à une heure et demi de Paris, un atout majeur pour la ville qui compte bien attirer de toute la France, de nouvelles manifestations professionnelles et grand public auxquelles elle n’avait pas accès avant. De nombreux rendez-vous sont déjà prévus au palais des congrès et au parc des expositions. Quant à l’Aréna, rien ne filtrera avant janvier 2023, date à laquelle GL-Events, la société de gestion de cet équipement, prendra pleinement ses pouvoirs.
Stéphane de Laage