FINANCES Le budget 2019, voté en conseil municipal ce 10 décembre, colle à la société actuelle : tourné vers les loisirs, la solidarité, l’éducation et la sécurité, il intègre en tous points le développement durable.
Stéphane de Laage
Développer la ville et investir, mais tenir les engagements et ne laisser s’envoler ni la dette ni les impôts… Voilà ce qui compte pour le grand argentier de la municipalité, Michel Martin. « Ne pas augmenter les taux d’imposition, c’est notre marque de fabrique », dit-il. Et le maire Olivier Carré de rappeler que de ce point de vue « la boutique est bien tenue » !
Et pourtant, les chantiers en cours et à venir n’ont jamais été aussi nombreux. Sur un budget de 187M€, cinquante sont consacrés à l’investissement. On y trouve bien sûr le prochain centre de congrès et de sport COMET, la piscine de la Source, les Vinaigreries Dessaux (futur centre de création artistique), le centre aqualudique et le musée de la biodiversité. Mais aussi tous les travaux nécessaires à la réorganisation des écoles primaires dont la ville à la charge, et le soutien aux associations. A noter que l’isolation des bâtiments publics, la restructuration des piscines énergivores et la diminution de l’emprunte carbone de la ville deviennent prioritaires. « Toutes les rénovations se font dans le sens HQE », insiste Olivier Carré.
Tout faire pour qu’elle soit belle
En filigrane de ce budget, l’attractivité de la ville apparait comme une priorité. Orléans doit être belle, accueillante, intelligente, créatrice de valeur économique et sécuritaire. Beaucoup de qualités qu’Olivier Carré considère comme indissociables de son ambition de placer la métropole au quinzième rang des villes de France. Ainsi continueront de vivre un festival de Jazz, les fêtes Johanniques, le marché de Noël et les Voix d’Orléans… ainsi que l’Open de tennis, la coupe du monde de sabre et les manifestations d’ampleur comme les championnats de badminton. En résumé, tout ce qui favorisera la visibilité d’Orléans. Reste la « tranquillité publique », que servent une centaine d’agents équipés de véhicules, autos et motos pour lutter notamment contre les incivilités. Cette année encore c’est un budget de 6,7M€ qui y sera consacré, dont 300.000 € d’investissement.
Quid de la dette ?
« Elle va bien, assure Michel Martin. Aujourd’hui à 95M€, c’est en-deçà des cents millions initialement planifiés. La dette orléanaise est même inférieure de 20% à la moyenne nationale des villes comparables ».