Une journée de découverte et d’échanges avec les musées du Cher avait lieu à destination des professionnels du secteur du sanitaire, du handicap et de la perte d’autonomie.
On se souvient de l’engagement du Président de la République, Jacques Chirac, en 2005 qui avait déclaré lors des premiers états généraux des Handicap, qu’il fallait « faire progresser le respect des fragilités qui constituent l’essence et la richesse mêmes de l’humanité ». C’était une grande ambition et qu’est-elle devenue aujourd’hui ? Peut-être que cette journée d’échanges en partenariat avec l’association des personnels scientifiques des musées de la région Centre-Val de Loire (APSMRC) en était une émergence et que l’on pouvait l’inscrire dans cette grande mission qu’avait lancée André Malraux : « rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France au plus grand nombre possible de Français et assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel ». C’est bien ce que nous avons retenu de cette programmation très intéressante qui a rassemblé dans l’amphithéâtre du Muséum de Bourges une bonne quarantaine de professionnels des musées et établissements sanitaires et médico-sociaux. Une meilleure connaissance mutuelle, réfléchir sur de nouvelles offres, projets, contenus adaptés en fonction des contextes de chacun, tels étaient les axes majeurs proposés par Valérie Maillochon, chargé de mission et Webmestre de l’APSMRC et Valérie Vesperini, chargée de mission régionale culture et santé. Deux jeunes femmes extrêmement motivées et fortes dans leurs convictions afin que la culture soit reconnue comme un vecteur d’attractivité dans sa dimension pédagogique et événementielle. Faire se rencontrer les musées et par exemple, les maisons de retraite, les EHPAD, les foyers d’accueil et autres structures où le handicap ne doit pas être un frein à la connaissance. Sorte de musée « hors ses murs », la présentation d’œuvres dont les musées du Cher sont richement pourvus est de toute évidence une source de richesses partagées pour le plus grand bien de tous et notamment des résidents qui ont, pour certains d’entre eux, bien besoin de cette bouffée d’oxygène culturelle.