A l’entrée de la cité Beaulieu, lorsqu’on accède par le boulevard des Marins, la plaque est bien en place. Elle explique en quelque mots l’histoire de Raymond Mis et Gabriel Thiennot, condamnés puis graciés pour le meurtre d’un garde-chasse et qui ont toujours clamé leur innocence. «Nous ne pouvions pas dire qu’il sont innocents, a rappelé Gil Avérous dans son allocution, puisqu’aux yeux de la loi, ils sont toujours coupables, mais nous soutenons votre combat pour qu’un nouveau texte soit adopté, disant que des aveux obtenus sous la torture n’ont aucune valeur. A ce moment là on pourra réhabiliter Mis et Thiennot».
Le comité pour la réhabilitation des deux chasseurs brennous et le maire ne sont pas du même bord politique. Cependant, Helga Pottier, sa présidente en premier, les amis de Mis et Thiennot ont apprécié avec émotion le geste et les mots du maire de Châteauroux, quinzième localité de l’Indre à consacrer un espace de son territoire à Mis et Thiennot. Si c’est l’entrée de la rue de Provence qui a été choisie pour cette dénomination, c’est que Gabriel Thiennot a contribué à la construction de la cité Beaulieu avant d’y résider pendant 17 ans.
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