Le mois dernier, une cinquantaine d’adhérents de la Coordination Rurale de la Région Centre-Val de Loire écoutait les projets et revendications de leur syndicat.
Deuxième syndicat du monde agricole, la Coordination Rurale défend ses adhérents avec vigueur comme l’explique Geneviève Debrach, présidente régionale Centre et Édouard Legras pour le Loir-et-Cher : “Nous voulons que les agriculteurs puissent vivre décemment de leur travail ; notre slogan : des prix plutôt que des primes. La loi Égalim, censée nous protéger contre l’inflation des coûts de l’énergie et des engrais, ne sert à rien car les distributeurs peuvent toujours se tourner vers l’importation. D’autre part, nous en avons assez des règlements franco-français qui pénalisent nos productions françaises. L’élevage risque de disparaître en France car les jeunes ne veulent plus s’installer pour un revenu en baisse, des temps de travail élastiques et une image négative du métier. Enfin, il faudra bien mettre en place des réserves d’eau pour les cultures, sous une forme ou une autre.“
La solution viendra-t-elle des nouvelles générations ? C’est en tout cas ce qu’affirmait un éleveur local, Axel Masson, qui présente un projet de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) qu’il a lancé avec l’aide du cabinet Croissance pour favoriser l’intégration des jeunes agriculteurs dans leur installation initiale. Le projet permettra de faciliter l’installation de quatre jeunes agriculteurs locaux.
G. Brown