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Mémoire vivante et industrielle de Vierzon

Jeudi 14 septembre, était projeté dans la salle de La Décale, des extraits de témoignages filmés sur le travail à Vierzon.

Le laboratoire CITERES et le CETUC ETICS de l’Université François Rabelais de Tours ont conclu un partenariat avec la Fondation Maison des Sciences de l’Homme et le laboratoire Escom-Aar pour la création d’un portail dédié à la mémoire industrielle de Vierzon. Plus d’une centaine d’heures de films permettent de partager la parole tant d’anciens ouvriers, employés, patrons, représentants syndicaux, historiens locaux que de professionnels encore en activité. Cent cinquante personnes environ étaient venues visionner ce qui, pour certaines d’entre elles, du moins en ce qui concerne la Société Française de Matériel Agricole et Industriels (SFMAI) devenue ensuite CASE représente encore comme souvenirs indélébiles. Zoom aussi en terme d’excellence sur cette fameuse Ecole Nationale professionnelle (ENP), fleuron de Vierzon, historiquement, la première école nationale professionnelle créée par décret le 9 juillet 1881. Elle porte aujourd’hui le nom d‘Henri Brisson, député du Cher, qui a appuyé sa création. C’est actuellement un lycée à la fois professionnel et général qui forme des élèves du CAP au BTS.

Le choix de Vierzon 

Ville emblématique de l’évolution industrielle des villes moyennes françaises, Vierzon était aux XIXe et XXe siècles, un centre industriel important du centre de la France. De nombreuse usines voient le jour au cours du XIXe siècle dans divers secteurs comme le machinisme agricole, la porcelaine, la verrerie par exemple. C’est aussi à Vierzon que le premier lycée technique de France est fondé. Aujourd’hui, ces différents secteurs de production ont fermé avec des conflits qui ont meurtri la population vierzonnaise. Tous ces évènements sont retraduits dans ces deux films consacrés, l’un au lycée Henri Brisson et son aïeule l’ENP, l’autre à la mémoire vive de ceux qui ont pris part au développement industriel. Pas de compte rendu « figé » comme le précisent les universitaires mais bien une restitution dynamique inscrite dans un monde contemporain. A voir la réactions des uns et des autres, il semble bien que l’objectif soit réussi.

J.F.

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