Entre les deux, son cœur aura balancé en bon centriste… Mais il fallait bien se décider. L’ancien ministre du Grand Paris, ex président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, a finalement opté pour le côté obscur de la force.
Il s’explique ainsi par voie de communiqué : « lors de mon élection comme vice-président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, j’avais clairement indiqué que j’évaluerais la compatibilité de cette responsabilité avec ma nouvelle activité professionnelle de directeur général adjoint du Grand Moscou. J’ai toujours souhaité exercer mes mandats politiques en étant présent sur le terrain. Être à la disposition de mes concitoyens au quotidien, voilà ma conception de l’engagement public. Je fais le constat aujourd’hui que, sur ce point, mes nouvelles fonctions ne me permettent pas d’être au contact des habitants du canton de Montoire-sur-le-Loir, et de vivre pleinement la vie de mon canton. J’en tire aujourd’hui les conséquences en démissionnant de mon mandat de conseiller départemental du canton de Montoire-sur-le-Loir. » Son suppléant, Philippe Mercier, qui a déjà exercé le mandat de conseiller général du canton de Montoire entre 2011 et 2015. maire de la Commune nouvelle de la Vallée de Ronsard (issue de la fusion entre Tréhet et Couture-sur-le-Loir le 1er janvier dernier) et premier vice-président de la Communauté d’agglomération Territoires Vendômois en charge du développement économique, prend le flambeau cédé, en binôme avec Claire Foucher-Maupetit. Des « adieux » sans grande surprise, notamment « salués » par les « Marcheurs » de Blois qui dénoncent, nous citons, « une farce, véritable déni de démocratie, cautionnée par l’ensemble du Conseil départemental de Loir-et-Cher. » Il est vrai qu’on ne peut pas être au four du Loir-et-Cher et au moulin de Moscou…
É.R.