Tout auréolée de sa récente nomination à la tête du comité paralympique et sportif français, Marie-Amélie Le Fur, déjà triple championne paralympique et quadruple championne du Monde d’athlétisme, a ajouté une étoile à son brillant palmarès, en entrant au Sénat.
Non comme élue, certes, mais sous la forme d’une statue de Marianne immortalisée par le sculpteur de Fortan, Fabrice Gloux, qui avait déjà signé celle d’Olympe De Gouges, à l’Assemblée nationale.
Elle rejoindra, ainsi, le Panthéon des Mariannes de La République, exposées au palais du Luxembourg, sur une base de la collection de Pierre Bonte, ancien journaliste qui avait sillonné la France, de mairie en mairie.
Gérard Larcher, Président du Sénat, a salué, via ces Mariannes, toutes les femmes de France, mais, surtout pour Marie-Amélie, «le courage, l’effort, la capacité de partage, de la part de cette athlète qui donne, par ailleurs, à toutes et tous, une magnifique leçon de vie face au handicap». Et ce, en présence d’une délégation de Loir-et-Chériens, composée de sa proche famille, mais, également, de Maurice Leroy, encore député ; Jean-Marie Janssens et Jean-Paul Prince, sénateurs ; Paul Seignolle, président de l’association TELMAH ; Gilles Lagarde, ancien préfet de Loir-et-Cher et actuel directeur de cabinet du président du Sénat ; les sénateurs voisins du Cher, Rémy Pointereau et François Pillet, qui avaient accompagné, à cette occasion, la statue d’une Marianne du Cher…, et le sculpteur Fabrice Gloux qui rêve de figer, pour la postérité, d’autres grandes femmes de France.
Par ailleurs, un stade de Blois portera, prochainement, le nom de Marie-Amélie Le Fur, comme l’a annoncé le maire, Marc Gricourt, lors de ses vœux.
Jules Zérizer