Il y a toujours une excellente ambiance à la réunion annuelle de la Fondation du Patrimoine au cours de laquelle se retrouvent toutes celles et tous ceux qui ont consacré beaucoup de temps ou de patience, surtout, à la restauration et/ou la sauvegarde d’un bien immobilier personnel ou d’ouvrages publics. Et les lauréats sont…
La dernière cérémonie, à l’Hôtel du Département de Blois, a permis à Philippe Gouet, son président, de souhaiter la bienvenue à tous les amateurs de vieilles pierres et de l’histoire des biens qu’ils veulent sauver de l’oubli en leur redonnant un cachet qu’ils n’auraient jamais dû perdre. Mais les aléas de la vie et des contraintes financières ou successorales en décident parfois autrement, comme l’a rappelé le délégué général de la Fondation 41, Olivier de Vallois, qui a salué le travail et l’abnégation de tous les membres de cette structure qui bénéficie de plusieurs aides, dont celle du Conseil départemental, depuis 2001, via une subvention de fonctionnement (33 000 €), pour la restauration d’immeubles non protégés présentant un caractère historique ou architectural visible depuis la voie publique ou, aussi, accessibles au public, donc appartenant à tous, bien que souvent méconnus, l’intérieur demeurant strictement privé chez les particuliers. Bien souvent, ces pépites qui retrouvent un certain lustre sont alors redécouvertes par les passants, en milieu urbain, et par les promeneurs ou touristes en zone rurale, au hasard d’un chemin ou d’une route secondaire, hors les grands axes de circulation… Au total, 20 projets privés sur les communes d’Azé, Candé, Chambon, Champigny, Conan, Cour-sur-Loire, Menars, Meusnes, Neung-sur-Beuvron, Orchaise, Pezou, Sasnières, Selommes, Suèvres, Veilleins et Vendôme, ont accompagné six projets publics, à savoir l’église Saint-Lubin d’Averdon ; le tableau et le retable de l’église de Loreux ; l’orgue de l’église de Mer ; le pont de la Grapperie de Saint-Firmin-des-Près et de Meslay ; l’église de Seigy ; l’église Saint-Quentin de Sougé et l’église Saint-Mesmin de Villermain. Sans oublier l’aître Saint-Saturnin de Blois, l’un des quatre encore existants en France ! Chacun(e) des nominé(e)s devra obligatoirement apposer l’écusson émaillé de la Fondation du Patrimoine sur la façade du bien restauré et remis en valeur pour le bonheur de tous.
Jules Zérizer