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Le Loir-et-Cher soutient Paris 2024 !

Nicolas Perruchot, premier vice-président du conseil départemental, et Serge Lecomte, président de la Fédération française d’équitation, ont réuni élus et athlètes cavaliers au Parc équestre fédéral pour réaffirmer le soutien du Loir-et-Cher à la candidature de la ville de Paris pour l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

Les conseillers départementaux soutiennent la candidature de la ville de Paris et émettent le vœu que la capitale française soit choisie par le comité olympique. « En Loir-et-Cher, nous suivons particulièrement cette actualité car sur l’initiative de Pascal Bioulac, nous avons voté à l’unanimité un vœu de soutien à Paris 2024, précise Nicolas Perruchot. Le département est très mobilisé car il ya un intérêt économique et touristique. Nous avons la chance d’avoir en Loir-et-Cher un site exceptionnel qui accueille de grandes compétitions équestres. Le conseil départemental fera en sorte d’engager le site de Lamotte-Beuvron comme il l’a toujours fait. »

Un impact considérable pour le Loir-et-Cher

Plusieurs maires du département ont  fait voter ce même vœu par leurs conseils municipaux dont Pascal Bioulac à Lamotte-Beuvron et Isabelle Gasselin à La Ferté-Imbault, « En 2024, cela fera cent ans que Paris n’a pas accueilli les Jeux Olympiques et c’est un beau rendez-vous historique, constate Pascal Bioulac. Le Loir-et-Cher a son épingle à tirer de la candidature de Paris pour les JO, le parc équestre pouvant servir de base arrière. » En effet, notre département, à seulement deux heures de Paris, compte sur son territoire de nombreux sites touristiques qui raviront les visiteurs venus du monde entier pour les Jeux Olympiques.

Pour Serge Lecomte, l’organisation des Jeux à Paris «  aura un impact considérable sur le parc équestre donc le carré international sera un équipement sportif de premier choix que nous préparons en vue de cette échéance. Si ce n’est pas 2024, ce sera 2028, car nous avons neuf chances sur dix que les Jeux reviennent en France lors de la prochaine décennie. Nous serons aussi vigilants pour que les Jeux à Paris laissent un véritable héritage. En 2014, nous avons eu les Jeux équestres mondiaux à Caen, ce qui fut un très bel événement mais sans suite pour l’avenir. Le parc équestre qui a réussi à allier une dimension populaire de l’équitation avec la préparation du haut niveau, sera le grand site du cheval en France dans l’avenir avec le déclin des haras nationaux. »

Le champion olympique par équipe en concours complet, Karim Laghouag était aussi présent à ce rendez-vous ainsi que Luc Château, membre de l’équipe de France de concours complet installé depuis peu à Cour-Cheverny.

« Comme nous le faisons avec les chevaux, il faut préparer l’avenir. Le choix de Paris en 2024 serait une décision économique et écologique car beaucoup d’équipements existent déjà, précise le premier. J’ai été deux fois sélectionné comme remplaçant et je me suis durement entrainé afin d’être sélectionné pour Rio. Aujourd’hui, je n’ai qu’une envie, avoir une autre médaille d’or olympique autour du cou. » Pour Luc Château, les JO sont « une échéance dont tout athlète rêve. Pour nous les cavaliers, c’est aussi le seul moment où nous pratiquons un sport d’équipe. 2024 est un but que nous préparons. »

Seule Los Angeles est dans la course face à Paris et le vote pour la désignation de la ville hôte des Jeux 2024 aura lieu le 13 septembre prochain.

FM

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