La braderie est terminée à Blois, en ce dernier dimanche d’août, et, avant de ranger le tapis rouge d’accueil, un petit coup d’aspirateur va lui redonner quelques fraîcheurs, comme s’il allait redevenir neuf.
Par la chaleur caniculaire qui régnait sur la cité des Rois pour la braderie, les duffle-coats ont eu peu de succès et sont restés bien sagement au garde-à-vous comme les Horse-guards, devant Buckingham, sur le trottoir du Comptoir irlandais, malgré une ristourne de plus de 30%.
Que de fragments de temps qui ne reviendront pas ai-je pu saisir en près d’un demi-siècle de carrière, en argentique, puis en numérique, en noir et blanc et en couleurs. Ne restent que les souvenirs…
Comme une provocation face aux travaux qui se poursuivent encore rues Denis-Papin et Porte-Côté, ce commerçant blésois ose annoncer qu’il serait possible de «Tracer sa route même quand il n’y a pas de chemin». Le message s’adresse-t-il à la municipalité dirigée par Marc Gricourt ?
Où il y a de gêne, il n’y a pas de plaisir. Quand on va voir un très bon film, «Petit paysan», aux Lobis, qu’il fait chaud et que la séance risque d’être longue, avec le débat qui suit, vaut mieux mettre ses petons au frais et les laisser respirer un peu. Quant aux voisins, ils seront transportés, directement, dans l’étable… !