Bourges
Evènement majeur de la ville de Bourges, le Printemps est une composante essentielle de développement économique et touristique.
Ainsi parlaient d’une même voix, élus de la ville de Bourges, du conseil départemental, de l’Agence Tourisme et Territoires du Cher (AD2T) et bien entendu, Boris Vedel le directeur du Printemps de Bourges. La Quarantième édition 2016 fut un bon cru et cette étude, initiée par AD2T dans le cadre de ses missions de veille et d‘ingénierie, en association avec Printemps de Bourges, tombe à pic à l’aube du 41e Printemps qui aura lieu du 18 au 23 avril. Deux dispositifs ont été mis en œuvre pour la réalisation de cette étude : une enquête de terrain auprès des festivaliers et un suivi de la fréquentation du site du festival par la téléphonie mobile. Souvenons nous qu’au plus fort de sa fréquentation, le Printemps a atteint les 130 000 spectateurs payants. Désormais, sur ce format de six jours de festival, le Printemps pointait en spectateurs payants en 2016 à 64 580 entrées. Le Printemps c’est aussi un festival off, proposant des artistes de rue, un tremplin pour les jeunes artistes et un ensemble d’évènements culturels (expos, conférences). Ce sont aussi, bon nombre de professionnels qui fréquentent le Printemps (managers, producteurs, employés de maisons de disques etc). En six jours, c’est un potentiel énorme de clients pour les hôtels, restaurants, commerces de la ville et des environs. Boris Vedel : « On essaie d’insuffler un esprit car un festival se construit avec de la culture certes mais aussi avec du social. On reste un acteur économique indépendant et le Printemps de Bourges restera à Bourges avec ce même esprit… ». Ludovic Azuar, directeur de Tourisme et Territoires du Cher : « c’est évidemment un événement favorable à la création de nouvelles synergies et nous devons ancrer ce festival au cœur d’une destination touristique. Les stands de producteurs locaux installés à Séraucourt sont aussi des vecteurs de retombées économiques. Le Printemps de Bourges génère de l’emploi et l’image de Bourges est amplifiée… ».
Jacques Feuillet
Les chiffres par angle d’étude.
Fréquentation
Le jour d’ouverture le site est fréquenté en nombre à partir du milieu d’après- midi. Pic de fréquentation entre 21h et 23h. Il est noté que 9800 personnes sont toujours présentes après la fin du concert et jusqu’à 1h du martin.
Mercredi, le pic de fréquentation est évalué à 13 900 visiteurs à 21h. Le vendredi génère une fréquentation maximale (23h-Ih). La fréquentation nocturne se maintient à 7350 festivaliers. Samedi, cette fréquentation nocturne est évaluée à 12000 festivaliers en moyenne.
Ce sont 22179 nuitées au total, générées par les visiteurs présents (3700 nuitées chaque soir) sauf le dernier soir.
Les dépenses des festivaliers
Loisirs dont consommations sur Bourges et les sites du festival : 3 834 935 euros soit 3 789 632 euros dans les bars, cafés et stands du Printemps.
Achats réalisés dans les commerces : 2 968 831 euros
Restauration : 2 106 778 euros
Hébergement : 935 252 euros.
Transports : 27 236 euros.
L’Impact économique du festival sur la ville de Bourges.
Afin d’éviter une double comptabilisation dans le calcul de l’impact économique du festival, les recettes liées à la billeterie et droits de locations (1 908 823 euros) ont été incorporés dans le budget du festival.
L’impact économique primaire est estimé à 4 282 856 euros.
L’impact économique secondaire, c’est à dire les répercussions économiques consécutives, sont des mécanismes plus difficiles et plus complexes à analyser mais il est estimé entre 5 et 8 ML d’euros générés.
Retour sur investissement de la Ville de Bourges.
Premier partenaire financier du Printemps avec une subvention de 657700 euros versée en 2016. Pour 1 euro investi par la ville, la retombée économique est estimée à 1,75 euro.
Emploi
Agent d’orientation, agent d’entretien, opportunités d’embauche sur le site de pôle emploi jusqu’au 3 mars : jeparticipe-evenement.pole-emploi.fr