L’heure de gloire d’un dessinateur berrichon


Heureuse idée  que celle du Cinémovida, proposant une avant première du film «L’Enquête». Certes le cinéaste Vincent Garenq n’avait pas fait le déplacement à Châteauroux, pas plus que ses acteurs principaux : Gilles Lelouch et Charles Berling. En revanche les spectateurs qui avaient copieusement rempli la salle ont eu le plaisir d’écouter les commentaires de Laurent Astier. Le dessinateur castelroussin a traduit en une BD monumentale : «L’affaire des affaires» (700 pages) l’enquête du journaliste Denis Robert sur l’affaire Clearsteam mettant à jour les pratiques douteuses des banques internationales. Et justement, c’est à partir de sa BD qu’a été construit le scénario de Vincent Garenq. Alors Laurent, quelle réaction ? «Evidemment c’est un peu frustrant de voir réduit à 1h40 de cinéma trois années de dessins. J’ai malgré tout retrouvé des angles de prise de vue qui étaient dans la BD. Malheureusement on est en France et le budget ne permettait pas de traduire en effets spéciaux le personnage fantastique qui illustre dans la BD la finance internationale. En tout cas le moment que j’ai préféré c’est celui où l’on voit mon nom sur le l’écran» (rire)Avec ou sans Vincent Astier, allez voir «l’Enquête» c’est édifiant.