Vierzon : Les Presqu’Estivales pour l’été

Nicolas Sansu, maire de Vierzon a dévoilé la formule qui allait remplacer les Estivales du Canal qui animent depuis plus de dix ans les soirées vierzonnaises.
Ils s’étaient habitués à ces soirées musicales, les Vierzonnais, venant nombreux assister à une programmation bien fournie et éclectique et de plus avec des concerts gratuits. De grands noms de la chanson et de la musique ont foulé la scène du jardin de l’abbaye. Variété, classique, jazz, les Vierzonnais ont pu applaudir et apprécier des artistes de renom : le pianiste Jean François Zygel, l’orchestre poly Rythmo de Cotonou, cette soirée mémorable de juillet 2018 avec le regretté et talentueux Manu Dibango et bien d’autres encore. En février, était présentée l’affiche de ce que devait être les estivales 2020 avec de belles têtes d’affiches comme Elmer Foot Beat (qui sera présent sur la foire en septembre), les Têtes Raides … Tout était annulé à cause du coronavirus et on s’acheminait vers un été bien pauvre. Déconfinement intervenu avec semble-t-il une belle espérance pour cet été, d’où la volonté du maire de proposer en conseil municipal l’adoption d’un bon temps estival de divertissement car « il faut bien vivre ». C’est ainsi que cet été auront lieu les presqu’estivales en juillet et août avec au programme : du cinéma en plein air (Parcs de la Noue, de Bellevue, jardin de l’abbaye) ; des concerts sur les places Aristide Briand, Gabriel Péry et Vaillant Couturier le samedi en soirée. En clôture, le 29 août, soirée festive et un samedi qui serait ponctué par des animations et un feu d’artifice sur le pont Voltaire au cas ou celui du 14 juillet serait décalé. Le bal populaire est prévu place de l’hôtel de ville et des groupes se produiront à la guinguette du 12 juillet au 23 août. Un gros chambardement et bien des sueurs certainement pour refaire une programmation d’intérêt ; c’est ce qui semble prendre tournure : reprendre goût à la vie, c’est ce que le territoire semble mettre en marche et à Vierzon, comme partout en France, c’est un espoir qui renait …ouf !.
J.F.