Yvonne Darchis, 76 ans, romorantinaise depuis 7 ans, vient de faire publier son deuxième ouvrage. Après une autobiographie retraçant son parcours de vie de l’âge de raison aux années 2000, c’est sous le pseudonyme de Marie Sichrad qu’elle propose Les Péripéties d’Adèle à la maison d’édition parisienne Sydney Laurent.
Le livre d’Yvonne Darchis a été rédigé à la résidence Domitys où habite l’auteure. « J’écris sur ordinateur, souvent d’un trait. Une relecture me permet de peaufiner les phrases qui me viennent facilement car j’ai toujours été à l’aise à l’école primaire et au collège avec la matière du français. J’aimais faire des compositions, comme on appelait ainsi, à l’époque, les exercices d’écriture », a relaté Yvonne Darchis. « J’ai vécu enfant dans un beau Paris 15ème des années 50, puis dans un 18ème arrondissement mal fréquenté d’où, mon mari et moi, sommes rapidement partis pour les Yvelines à Plaisir où il y avait encore champs et vaches. Noisy-le-Grand et Villemomble ont suivi puis vint, en 1981, le moment du divorce. Les Périples d’Adèle parlent de solitude, de la peur d’être seule », a-t-elle expliqué. « Le personnage, Adèle, à la quarantaine, a cessé de travailler à l’âge de 30 ans pour des raisons de santé. C’est une femme qui ne supporte pas de rester seule. Pour rompre avec cette si pesante solitude, elle s’engage dans de nombreuses aventures que je vous invite à lire ». Anecdotes invraisemblables et cocasses s’enchaînent dans un récit savoureux dont les derniers chapitres sont dédiés à l’amour indéfectible que Marie Sichard, alias Yvonne Darchis, porte aux chats, la déception des relations humaines pouvant être compensée par celle des animaux de compagnie. Les Mémoires d’un Âne de la Comtesse de Ségur ont inspiré le chapitre Mémoire d’un chat. Le livre d’Yvonne Darchis, alias Marie Sichrad, est disponible sur commande dans toutes les librairies et sur tous les sites de vente en ligne ainsi que, sur commande, pour 11€, au mail de l’auteure (ydarchis@aol.com).
Fabien Tellier
Les Péripéties d’Adèle, récit d’une romorantinaise d’adoption
