C’est nouveau et c’est à tester. Du divertissement à l’hébergement, nous vous donnons quelques pistes à piocher au gré de nos pages.
Imanencia : une parenthèse zen au cœur de la nature
Jusqu’au 13 mai, le parc privé Imanencia est ouvert exceptionnellement au public avec un programme de « Rêveries forestières » pour profiter de ce lieu unique et s’offrir un moment hors du temps, au milieu de la nature.
A Imanencia, au lieu-dit Pescheux, à Orchaise, le temps s’arrête. Ce lieu offre un moment de dépaysement total avec pour seul fond sonore le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles. Les visiteurs profitent du soleil pour se ressourcer dans le parc de 32 hectares au milieu de la forêt et au bord d’un étang magnifique. « Imanencia signifie l’instant zen, ça vient du terme philosophique « immanence » qui est l’opposé de la transcendance ; c’est une quête, un appel de la nature à s’occuper d’elle », raconte le propriétaire Etienne Leprat. Pendant les vacances scolaires, il a eu envie de transformer exceptionnellement ce lieu, qui est d’ordinaire un gîte rural, pour proposer son programme de « Rêveries forestières » au grand public. Enfants, ados, parents et grands-parents viennent passer un moment, un après-midi ou même une journée entière. Ce mercredi, les enfants sont à l’honneur avec un baptême de poney par le haras de la Vallée d’Orchaise et la fabrication de mini-radeaux. Ils sont une dizaine à s’appliquer pour esquisser le radeau de leurs rêves, certains en forme de cœur, d’autres en rond, décorés avec des fleurs, avec des plumes… « Je les laisse libre d’imaginer ce qu’ils veulent et on voit après comment le réaliser », sourit Etienne Leprat qui supervise l’atelier. Les parents dégustent au soleil un jus de fruits et légumes bio frais concocté par Coralie Marcanet qui devrait ouvrir prochainement un bar à jus à Blois. Et pendant ce temps, Timéo, tout sourire, profite d’un voyage insolite à près de 9 mètres du sol, le long d’un chêne. Avec un système de poulies sécurisées, Boris Mignot, spécialiste de la fabrication de cabanes perchées et de l’élagage, le balance, le fait monter et redescendre. Une expérience unique.
Chloé Cartier-Santino
« Rêveries forestières » en pratique :
Jusqu’au 13 mai « Rêveries forestières » à Imanencia – au lieu-dit Pescheux à Orchaise.
Renseignements et programme : http://imanencia.com
Tél. : 06 03 66 04 81 – E-mail : message@imanencia.fr
En plus des animations, 4 expositions sont installées : photos d’étienne Leprat et de Jean-Michel Blanquet, sculptures en bois de Richard Stobienia et « Les cailloux de miss Zouzou », pierres et minéraux. Entrée libre.
Le Relais de Chambord rouvre
L’hôtel-restaurant de la place Saint-Louis renaît, plus grand, plus luxueux. Plus….royal.
Ouvert depuis deux mois, le Relais de Chambord, nouvel hôtel haut de gamme dans le domaine de Chambord, inaugurait le 2 mai sa renaissance après plus de deux ans de travaux, en présence d’élus qui ont soutenu le projet, et de la jetset parisienne venue pour l’anniversaire de son promoteur Frédéric Jousset. Aboutissement d’une longue bataille de modernisation des commerces de la place Saint Louis devant le château, cette renaissance, nous la devons avant tout à Jean d’Haussonville, directeur du domaine de Chambord, sans qui rien ne serait arrivé. Le changement de gestionnaire de l’hôtel s’est fait après d’âpres négociations, mais le résultat en valait la peine. Un bâtiment restauré et agrandi dans le respect du patrimoine. De l’extérieur, la façade côté château semble identique, même si les ardoises ont remplacé les tuiles, mais dès que l’on pénètre dans l’hôtel, par la nouvelle entrée côté Cosson, on découvre un intérieur chaleureux et soigné, mettant en avant bois, céramique et couleurs ocre. L’architecte de ce renouveau, Jean-Michel Wilmotte, internationalement reconnu, a respecté les contraintes d’un bâtiment classé à deux pas du château. Le mobilier moderne côtoie l’ancien sans choquer, et surtout le personnel stylé et l’accueil justifient les quatre étoiles accordé à l’hôtel.
Une histoire d’amour
Tout a commencé comme un conte de fée : homme d’affaires audacieux et éclectique, Frédéric Jousset se marie dans le château de Chambord en 2013, et apprend de la bouche du directeur Jean d’Haussonville qu’un appel à projet va être émis dans le but de restaurer l’hôtel restaurant du Grand Saint Michel qui était devenu indigne du prestige de son illustre voisin. Une équipe projet est réunie avec des associés de l’hôtellerie et un architecte de renom, Jean-Michel Wilmotte, et le pari est gagné contre de nombreux et prestigieux concurrents. Il faut dire que Frédéric Jousset avait de solides arguments dans sa manche, ou plutôt dans son personnage : collectionneur d’art, administrateur du Louvre, fils d’une décoratrice de renom…et surtout investisseur audacieux qui envisage sans sourciller de faire un hôtel de luxe dans le respect du patrimoine.
Des hommes et un style
Pendant la fermeture de l’hôtel pour travaux, l’ancienne équipe a été dispersée, mais certains sont revenus, quelques employés dont le chef des cuisines Alexandre Trazeres parti deux ans dans des palaces marocains. La nouvelle équipe d’une cinquantaine de personnes, contre vingt auparavant, a été recrutée par le gestionnaire de l’hôtel, le groupe Marugal, avec la volonté de rajeunir les cadres et surtout donner un nouveau souffle et de nouvelles habitudes à l’équipe. Sourires, efficacité et discrétion sont au menu du restaurant et de l’hôtel, y compris dans le coin détente où spa, hammam et soins du corps font rêver les clients. Jean d’Haussonville a rappelé que la concession de cinquante ans signée avec ce groupe engage tous les participants de cette renaissance à voir loin et à organiser la pérennité du lieu. Il a insisté sur le potentiel de ce nouvel outil dans l’accueil des visiteurs étrangers et pense déjà aux commémorations des 500 ans de Chambord en 2019. Les chambres sont accessibles à partir de 150€ la nuit, les suites ciblent une clientèle plus aisée, mais combien êtes-vous prêts à payer pour vous réveiller le matin avec la vue sur Chambord…
G. Brown
Relais de Chambord,
place St Louis à Chambord
Tel : 02 54 81 01 01
www.relaisdechambord.com
Une vie de château
Les clients du Relais de Chambord sont gâtés : accès à la partie bien-être de l’hôtel (à partir 95€ pour un massage d’une heure), mais aussi circulation en vélos électriques, salle de billard, bar, deux restaurants… Et pour les curieux de la nature, balades en calèches dans la partie privative de la forêt, ou bien à cheval à l’aube ou au crépuscule pour voir les cerfs et sangliers dans la partie privative de la forêt.
Balade en calèche ou à cheval : Bruno 06 78 38 97 09
A Blois et à Chambord, c’est « show » !
François Ier, roi chevalier…
Spectacle équestre©Léonard de Serres.
Depuis 2013, le domaine national de Chambord propose à ses visiteurs un spectacle équestre autour de l’image du roi François Ier. Ce spectacle mêle vol de rapaces et chevaux, et permet aux spectacteurs de mieux aborder l’univers de génie qu’est Chambord. Les écuries du maréchal de Saxe donnent à cette représentation un environnement unique, à ciel ouvert, où les gradins couverts offrent aux visiteurs une vue d’ensemble sur cette attraction chevaleresque. Chambord est un véritable palais de la Renaissance édifié à la gloire de son bâtisseur François Ier. Grand mécène et passionné par les arts, il fut également un roi-chevalier et le prouve aux yeux du monde avec la célèbre bataille de Marignan en 1515. Dans les écuries du maréchal de Saxe, le public embarque pour une grande cavalcade au rythme des chevaux. Des rapaces viennent frôler les épaules des visiteurs et le spectacle les plonge dans l’ambiance de la cour de François Ier : son règne n’a plus de secret pour eux. Ce spectacle, en six tableaux, est produit pour Chambord par Frédéric Sanabra de Pégase Production. Texte et mise en scène : Taïra Boré. Scénographie : Frédéric Sagot. Musique originale : Patrick Morin. Narrateur : Jacques Weber.
Horaires du spectacle :
jusqu’au 30 septembre. Représentation du spectacle
à 11 h 45 et/ou 16h.
Tous les jours sauf le lundi
et tous les jours du 3 juillet
au 26 août.
Tarifs : 14,50 € adulte – 11 € de 5
à 17 ans – 24 € billet jumelé adulte château + spectacle – 28 € Pass Chambord.
Informations au 02 54 50 40 00
info@chambord.org
www.chambord.org
Ainsi Blois vous est conté…
Son et lumière ©Pashrash.
« Ainsi Blois vous est conté » illumine le site du château de Blois depuis plus de 25 ans. En 2018, ce même château inaugure un nouveau spectacle saisissant pour lequel de nouvelles technologies ont été utilisées. Fruit d’une collaboration entre Cosmo AV (Tour Eiffel, Puy du Fou, JO de Sotchi…) pour la création artistique et ETC audiovisuel pour la conception technique (Grand Palais, Palais des Papes…), ce show nocturne offre 45 minutes inédites d’effets spéciaux ! Lumières qui épousent les volumes de l’édifice, flammes de bougies vacillantes, effets de cendres rougeoyantes, façade embossée d’or et enluminée, roses grimpantes qui envahissent les ailes du château ou vitrail spectaculaire pour le passage de Jeanne d’Arc, pluie ruisselante sur le bâtiment, façade poignardée et sanguinolente après l’assassinat du duc de Guise : des ajouts d’effets sonores et de bruitages immersifs projettent le public dans un spectacle unique à 360°. Remixées et spatialisées pour s’adapter à la nouvelle narration, les pistes musicales et les timbres familiers de Robert Hossein, Pierre Arditi et Fabrice Luchini, associées à l’écriture d’Alain Decaux, captivent les spectateurs dans un dédale de sons et de lumières. La technique du vidéo mapping, qui restitue le mouvement, associée à l’incrustation de scènes spécialement tournées pour la nouvelle scénographie renforcent le récit de célèbres épisodes de l’Histoire de France où les personnages principaux semblent réincarnés. De la citadelle de Thibault le tricheur à Gaston d’Orléans en passant par la demeure festive de Louis XII ou le château Renaissance de François Ier : les 12 séquences plongent les spectateurs dans la chronologie mouvementée de Blois, des passages de Jeanne d’Arc et de Ronsard aux complots meurtriers menés par Henri III contre le duc de Guise.
Dates et horaires :
Du 21 avril au 23 septembre tous le soirs (sauf les 21 juin et 13 juillet) Avril, mai, septembre :
22 h – Juin, juillet, août : 22 h 30.
Tarifs : Adulte : 10,50 €
– Réduit : 9 € – Enfant : 6,50 €
Billet combiné « Visite du château + Son & Lumière » :
19,50 € – 15,50 € – 10,50 €
Traduction simultanée par audiolangues.
Renseignements :
contact@chateaudeblois.fr – 02 54 90 33 32
www.chateaudeblois.fr
La clé du coffre, ou la mort du duc de Guise ?
Flashback. Nous sommes en décembre 1588 et le Roi Henri III complote. Saura-vous empêcher le sang de couler ? C’est le défi lancé par le château de Blois grâce à un escape game proposé dans ses murs. Un, deux, trois, jouez.
La seule visite des vieilles pierres ne suffit plus, le constat est avéré. Alors, chaque site tente de se démarquer parmi l’offre touristique foisonnante pour séduire les porte-monnaie des consommateurs qui, parfois, se réduisant comme peau de chagrin, obligent à choisir. Au château de Blois, la formule retenue prend ainsi la forme d’un divertissement dans l’ère du temps, c’est-à-dire un escape game. Un jeu d’évasion, en français dans le texte, créé pour ledit site par la société « Escape Time » sise à St-Cyr-sur-Loire (37) et dirigée par Erwan Ropars. Le fil rouge de ce concept ludique proposé à Blois s’appuie sur un fait historique, à savoir l’assassinat du duc de Guise. Le challenge consiste à éviter ledit meurtre dans un temps imparti de 60 minutes. Pas une seconde de plus. Tic tac, tic tac… Sur la table massive au centre d’une pièce de 160 m2 au premier étage du château de Blois, huit coffres en bois et autant de dagues enfermées en leur sein. Pour accéder aux contenus, il convient d’être observateur, de saisir des objets et de se déplacer dans l’espace afin par déduction de dénicher une clé ou bien d’obtenir un code à 4 chiffres, précieux sésames d’ouverture des contenants. Tous les sens, ou presque, sont sollicités. Le tout au sein d’une équipe de 10 à 15 joueurs, constituée pour l’occasion de gens qui ne connaissent pas forcément. Il s’avère par conséquent primordial de communiquer pour atteindre le but visé et garder une vie sauve en délivrant un message dans un énième coffre à l’effigie royale en bout de course.
Observation, réflexion, manipulation
Par instants, on se croirait presque dans Fort Boyard, et les maîtres du jeu costumés viennent nous rappeler le sablier qui s’écoule tout en épaulant si besoin, par ellipse. « Il ne reste plus que 15 minutes ! Le vent souffle parfois dans les tentures, vous êtes prêts du but… » guide Denis Lelaie, qui gère Cap découvertes, société évènementielle loir-et-chérienne associée à cet évènement. Tic tac, la pression monte. Chacun se concerte et se creuse les méninges ; observation, réflexion et manipulation pour credo. Tic tac… Le jeu n’est pas si simple qu’il n’y paraît et il faut bien l’avouer ici, la presse est parfois jugée comme assassine et il se trouve que dans le cas présent, les médias qui ont participé en avant-première le 27 avril à cette aventure-là ont manqué d’un cheveu le sauvetage, ayant sans doute perdu une poignée de minutes avant de rentrer complètement dans le « game ». Et l’arrêté du Roi n’ayant pu être déroulé pour annuler la funeste sentence, ce qui devait survenir arriva : le duc de Guise est passé de vie à trépas. Il était déjà mort mais paix à son âme, la résurrection n’a pas eu lieu grâce aux six journalistes dépassés par l’horloge mais qui ont néanmoins eu le droit de sortir de la pièce, sans passer par la corvée de nettoyage des carreaux du château qui pesaient sur leurs têtes respectives au début de l’aventure comme une épée de Damoclès en cas d’échec. Ouf ! Des hommes et des femmes sains et saufs dans l’exercice de leur métier, on ne peut en dire autant du malheureux duc. Le château de Blois compte par conséquent sur le public pour faire mieux… Un, deux, trois, déjouez l’Histoire.
Emilie Rencien
Escape game depuis le 28 avril et jusqu’au 13 mai, tous les jours.
Du 7 juillet au 26 août, les jeudis, vendredis, samedis et dimanches; les 20 et 21 octobre puis du 26 octobre au 4 novembre, à 10h, 11h30, 14h30 et 16h.
Réservation obligatoire au 02 54 90 33 32.
25 € par personne, visite du château incluse. Age minimum: 16 ans (12 ans avec un accompagnateur). Possibilité également de privatiser une séance toute l’année.
www.chateaudeblois.fr
Prêt pour une « party » aussi ?
Après un « escape game » au château, ready pour une « murder » party ? Oui, beaucoup de langue de Shakespeare dans le pays de Molière… En tout cas, Guillemette Garcia, à la tête de l’agence blésoise Escampette, propose également donc l’organisation de « murder party », comprenez un jeu de rôle et d’enquête grandeur nature. Nous vous en reparlerons prochainement plus amplement dans nos colonnes.
Pour patienter :
Escampette au 06 38 64 63 07