Trois générations de la famille Balsan étaient venues accompagner Antoine Balsan au musée Bertrand, le 30 janvier, à l’occasion de la mise en dépôt des portraits de Pierre et Elodie leurs ancêtres. Deux portraits géants aux cadres dorés à la feuille d’or présentés dans le salon des portraits au premier étage, qu’il a fallu installer sur des consoles compte tenu de leur poids. Le peintre Alexandre Cabanel signe ces huiles sur toiles représentant en majesté le fondateur de la manufacture textile (1807-1869) et son épouse née Elodie Martin.
«Notre ancêtre qui n’avait pas de lien avec le Berry, a rappelé Antoine Balsan, avait trois possibilités pour installer l’usine qu’il souhaitait créer. Une en Espagne, la deuxième dans le sud de la France. S’il a choisi Châteauroux c’est en raison de l’arrivée du chemin de fer dans la ville.» Un élément qui a permis de donner du travail à des générations de Castelroussins de 1856 à 1973 date de la cession par la famille à la société Bilderman.
Nostalgique Lucas Balsan, représentant la 7ème génération des héritiers de Pierre, venu avec son père assister à cette cérémonie ? «A partir du moment où l’usine a été vendue il ne s’agit plus de s’apitoyer, mais de passer à autre chose. Je suis fier d’appartenir à cette famille» assure l’étudiant, en master d’environnement.
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