Ménars, 640 habitants, entre Blois et Mer, a vu son épicerie revivre depuis la fin avril après quelques péripéties qui ont failli la condamner à mort.
Le retour au pays de Valérie Chaudet, après 13 ans au Québec et 8 au Mexique où elle a assumé sa crise d’adolescence, a permis la renaissance de ce point commerçant près de la boulangerie-pâtisserie et la boucherie-charcuterie installés là depuis 5 ans, dans un ensemble restauré par la municipalité et qui comprend, également, des logements.
Avec un salon de coiffure, le bar-tabacs-journaux, le bureau de La Poste, un médecin, une infirmière, deux écoles et une cantine qui sert 110 repas en moyenne/jour, Menars est assez armée pour que sa population, dont certaines personnes âgées, y trouvent les bases d’une vie normale, sans chercher midi à quatorze heures pour réaliser quelques économies et revenir avec la carte bancaire bien entamée…
Fille de garagistes qui oeuvraient à deux pas du château, Valérie a suivi des études au lycée d’hôtellerie et de tourisme de Blois avant de se lancer dans le tourisme hôtelier dans les Amériques. La nostalgie du pays, le désir d’une une nouvelle vie professionnelle, un changement de braquet professionnel et le goût du challenge, sans oublier un dossier de candidature-béton l’ont propulsée cheffe d’entreprise avec l’aide d’une participation financière participative qui l’a beaucoup aidée dans son road movie européen, son défi, son retour aux racines et son come-back. Le magasin sera ouvert de 8 h à 12h30 et de 15h30 à 19h30, du mardi au dimanche, et de 8 h à midi le dimanche. Le vendredi, il y aura du poisson , en plus du dépôt de pressing et le quotidien local, tous les jours…
Municipalité, population, amis, parents… sont venus saluer Valérie et lui souhaiter bonne chance dans cette reconversion qui s’annonce bien.
Jules Zérizer