En 2018, les routes sont le premier poste d’investissement du Conseil départemental de Loir-et-Cher avec un budget de 15,4 millions d’euros. Des travaux et de l’entretien ici et là nécessaires pour la tranquillité des automobilistes qui empruntent ces voies.
« Notre priorité est d’avoir un réseau routier sûr et de qualité,», expliquait Bernard Pillefer, vice-président chargé des routes, des infrastructures et du très haut débit, lors d’une visite de terrain ce mois-ci, notamment à Saint-Denis-sur-Loire. Au-delà des grandes réalisations comme les travaux en cours dans le secteur de Cap’Cinéma, ce sont 265 agents départementaux des routes qui sont mobilisés toute l’année sur l’aménagement sécuritaire, la viabilité hivernale ainsi que l’entretien. Le dérasement d’accotement fait partie des opérations menées régulièrement qui peuvent passer inaperçues mais qui sont essentielles. Il s’agit d’enlever la terre en excès sur la partie surélevée de l’accotement pour permettre l’évacuation de l’eau et améliorer l’assainissement de la route. Chaque année, ce sont ainsi 60 km de dérasement d’accotement pour un coût d’entretien d’environ 50 000€ qui sont réalisés et cette opération est souvent combinée avec le curage des fossés (90km par an). Le fauchage du bord des routes assure aussi la sécurité et la visibilité. Il représente 25 000 heures de travail pour un budget moyen de 760 000€ par an.
Le giratoire, levier fondamental
La maintenance du patrimoine routier qui passe par des travaux de renouvellement de la couche de roulement des chaussées ou de réfection des ponts est également importante. « Il faut un entretien préventif avant que la route ne se dégrade car si on ne fait rien, en théorie une route peut être détruite en vingt ans », souligne Bernard Pillefer. En 2017, différents chantiers de sécurisation ont été effectués : rectifications de virages, dégagements de visibilité, aménagement de carrefours ou encore la création de ronds-points. Les derniers chantiers en date ont été réalisés à Saint-Denis-sur-Loire avec la sécurisation d’un carrefour en créant un rond-point (750 000€ entièrement financé par le Conseil départemental). « Le giratoire est un levier pour agir en matière de sécurité routière. C’est la solution technique la plus efficace contre les accidents et cela permet de fluidifier le trafic », affirme encore Bernard Pillefer. L’aménagement d’un carrefour sur la RD 2152, appelé « carrefour d’Emmaüs », a aussi permis de sécuriser la traversée des piétons et les arrêts de car mais aussi de mettre en conformité le tourne-à-gauche avec des îlots bordurés. Des travaux financés par le Département à hauteur de 210 000 €. D’autres carrefours du même type sont réaménagés chaque année pour être plus adaptés à la circulation et plus sécurisés.
Chloé Cartier-Santino
Les routes en chiffres 265 agents départementaux des routes.
3 423 km de routes départementales.
Entretien courant du réseau routier : 5 millions d’euros par an.
Préservation du patrimoine routier : 6,9 millions d’euros par an.
Sécurisation des routes : environ 1 million d’euro par an.
Toutes les prévisions et informations sur l’état des routes départementales et les conditions de circulation sont mises à jour en temps réel sur www.route41.fr