Le Loir-et-Cher et l’État, Nicolas Perruchot et édouard Philippe, histoire d’une contractualisation



Lundi 16 avril, Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental, s’est rendu à Matignon, pour signer avec Édouard Philippe, un pacte financier avec l’État. Le Loir-et-Cher est l’une des toutes premières collectivités à s’engager dans ce nouveau dispositif. Après des années de baisse des dotations aux collectivités, le Gouvernement a opté pour une nouvelle méthode, la contractualisation. Ce dispositif, prévu par la loi de programmation des finances publiques 2018-2022, demande aux 322 plus grandes collectivités de signer, d’ici fin juin, un contrat avec l’État les obligeant à respecter une limitation de leurs dépenses de 1,2 % par an. Nicolas Perruchot précise : « Nous n’avons pas attendu ce pacte pour faire des économies et bien gérer les deniers publics. Notre Conseil départemental est exemplaire à bien des égards et poursuivre les efforts fait partie de notre feuille de route ; la contractualisation demandée par l’État va donc dans notre sens. Plus globalement, je suis convaincu qu’il est indispensable de maîtriser la dépense publique. Jouer les collectivités contre l’État n’aurait de ce point de vue aucun sens. Si nous sommes parmi les premiers à signer c’est notamment parce que j’ai pu discuter et négocier plusieurs points du contrat, dans l’intérêt des Loir-et-Chériens. Mon objectif est de créer, avec l’État, une relation sereine et favorable pour la mise en œuvre de ce contrat et le respect des objectifs. » En attendant, l’élu local a rappelé au Premier ministre son inquiétude quant à l’évolution et au financement des politiques de solidarité.