On pourrait en parler tous les quinze jours tant le feuilleton de la maison de la culture de Bourges est dense. Une fois c’est en raison des arbres qu’il faut, ou pas abattre, place Séraucourt. Une fois, ce sont les projets qui s’entrechoquent. Une autre les subventions qui sont, ou pas validées. A chaque jour suffit sa peine. A chaque jour de nouveau. Cette fois, c’est le collectif « Lutte Séraucourt » créé le 4 novembre 2014, qui met en doute les annonces municipales de coûts supplémentaires qui seraient engendré par la stagnation du projet. « Le seul marché signé actuellement est celui de l’abattage des arbres et encore ! La société ayant un contrat à l’année avec la municipalité, l’abattage doit en faire partie. De toute façon, comme c’est une opération d’une durée inférieure à trois mois, cela n’entraîne pas de clause d’actualisation de prix. Seul le marché avec l’architecte, s’il a été signé fin janvier (?) pourrait faire l’objet d’une réactualisation. Mais, à cause de la date imprévisible de fin des fouilles archéologiques, ni l’architecte ni le maire ne peuvent définir un calendrier. Et à plus forte raison, estimer un quelconque surcoût ! Et il faut encore attendre la signature des marchés (actions régies par le code des marchés publics). Ce n’est qu’à partir de la date de cette signature que le calcul des éventuelles réactualisations pourra commencer. “Toutes ces sommes sont issues des contrats”, affirme Pascal Blanc – mais comme les contrats ne sont pas signés…c’est du pipeau!! La demande de permis de construire n’ayant pas été déposée, on se demande quel marché aurait bien pu être conclu. Les entreprises n’ayant donc pas été encore consultées, pas de devis, pas de contrats, pas de frais de retard ou de réactualisation – réactualisation de quoi?… CQFD » estime le collectif. On attend la réponse de la mairie de Bourges.