Le CAVF connaît un quadrimestre printanier, positif, prometteur et confiant


Le printemps n’est pas, officiellement, là, mais cela n’empêche pas le calendrier de dérouler ses jours et d’honorer ses rendez-vous, même si la météo n’est pas au rendez-vous.
Fidèle à son point-presse du quadrimestre qui vient de se terminer, Le Crédit Agricole Val de France (CAVF), par les voix de son président Dominique Lefebvre, et de sa directrice générale, Laurence Lebrun-Renoult, constate un bon début d’année, une reprise économique non négligeable, et une confiance générale qui s’accompagne, de plus, d’investissements. C’est le printemps…
Les crédits distribués sont de 310 millions d’euros (+6 % par rapport à 2015), avec l’un des taux les plus bas jamais enregistrés. L’épargne, avec 200 millions, signe, aussi, une belle performance. Il est vrai que, plus que jamais, les excellentes relations entre « banquiers du CAVF » et clients portent leurs fruits, les conseils étant pris en compte avec un goût du risque très faible et des charges très maîtrisées. 87,2 % (86 % en 2015) des clients se considèrent comme très satisfaits. On note plus de 3 000 nouveaux clients (+1 %). Toutefois, il faut se montrer prudent pour le reste de l’année, car il y aura la réalité du terrain qui prévaudra sur tous les diagnostics.
La CAVF, via son conseil d’administration, va se pencher sur les dernières catastrophes naturelles, type gel, qui ont frappé, notamment, la viticulture, activité qui pourrait voir sa situation être prise en compte comme celle des éleveurs et des céréaliers.
Le CAVF va investir, avec la CCI, en relation avec la Communauté de communes locale, dans la nouvelle tranche du Village de Contres, à hauteur de près de la moitié des investissements, soit 2,5 millions, pour six nouvelles unités immobilières dont la surface en mètres carrés reste un grand mystère. On ne peut pas être banquier et géomètre, semble-t-il ! Une même approche est effectuée à Châteaudun, via le centre de formation agricole de Nermont, dans le domaine de l’écosystème. Il y a de la place en matière d’innovation et le CAVF veut faire partie de cette aventure innovante qui doit offrir de nombreux débouchés, donc des emplois et du dynamisme. Cette méthode a cours aux USA depuis longtemps. C’est une nouveauté dans le monde bancaire français.
Titillés sur les paradis fiscaux de Panama et d‘ailleurs, le duo Lefebvre/Lebrun-Renoult rappelle que le CAVF n’est plus concerné par ces affaires, ayant dégagé toute responsabilité depuis des années auprès de ses clients qui voulaient « jouer ». La rectitude fiscale des clients du CAVF a été accompagnée d’une déclaration sur l’honneur de la part de ses clients en matière de placements illégaux ou frauduleux à l’étranger. « On ne fait rien d’illégal. On a anticipé, avec tous nos clients, toutes les situations. Il faudra bien que l’on nous définisse, avec précisions, le cadre de travail qui doit être celui des banques si les clients veulent ou souhaitent diversifier leurs placements. Il faudrait aligner, aussi, notre fiscalité nationale, sur celles des autres pays de l’Union européenne et même au-delà, mais les USA, en particulier, ne se montrent pas très coopératifs, car ils abritent, aussi, dans certains états, des paradis fiscaux. Une clarté inter-pays est plus que jamais nécessaire. Nous continuerons à nous montrer très vigilants ».
Enfin, pour conclure, sur une question, le CAVF se montre, aussi, très prudent avec le crédit ou le financement participatif, modèle qui répond, peut-être, à certaines réalités économiques ou à des besoins urgents de trésorerie, mais qui n’est pas fiable car risqué et même dangereux. Et puis, le micro-crédit existe légalement, encore… Parole de banquiers !
Richard Ode