«La préfecture est en feu»! Pas celle de Blois, en fait, bien que son avant-dernier occupant ait un lien direct avec l’auteur de ce livre-récit, récemment sorti dans la collection «Au bout de mots» aux éditions Abatos.
Yves Rousset, préfet à la retraite, était de retour à Blois, où il n’est passé qu’une fois et très brièvement depuis son départ, et en Loir-et-Cher, en ce premier samedi de juillet, à la librairie Labbé. Pour cette première séance officielle de signatures depuis la mise en vente de ce livre qui évoque son passage en Haute-Loire, au Puy-en-Velay, où le 1er décembre 2018, en pleine crise des Gilets jaunes, il s’était vu presque cramé dans le bâtiment préfectoral, avec une partie de son équipe, Yves Rousset a retrouvé bon nombre de personnes et/ou connaissances venues le saluer et discuter. Au fil de la matinée, Jean-Paul Prince, sénateur ; Marie-Hélène Millet, conseillère départementale ; Yvan Saumet, président de la CCI 41 ; Benjamin Vételé, conseiller départemental…et même l’ancien préfet de la région Centre-Val de Loire, Pierre Poüessel, devenu Vendômois, entre autres, l’ont retrouvé avec plaisir. Près de 50 livres ont été dédicacés sur place, plus une douzaine déjà achetés et le chiffre global des ventes a atteint la centaine, d’après Olivier Labbé, patron des lieux, depuis la sortie de l’ouvrage. Yves Rousset se montre satisfait de cette rencontre et espère en avoir autant, sinon plus, à Rodez et Saint-Étienne, les prochaines étapes de son Tour de France qui passera, aussi, par Le Puy-en-Velay d’où il entend des appels, mais où il ne voulait pas se rendre durant la campagne électorale des régionales…pour ne pas attiser les passions. Et, promis, juré, on le retrouvera à Blois aux prochains Rendez-vous de l’Histoire où le stand dans lequel il officiera risque d’être aussi fréquenté, mais plus pacifiquement, que la préfecture du Puy…Il aura, aussi, plus de temps à consacrer à ses lecteurs qui auront assimilé les pages de son témoignage vécu. Et s’il recherche encore des sources dans le même filon, rappelons-lui que la préfecture de Blois, si elle n’a pas brûlé, avait vu ses grilles, forgées et bien lourdes, tomber lors d’une manifestation agricole assez animée et très contestataire…sous la puissante traction d’un filin d’acier accroché à un tracteur.
Jules Zérizer