Jean-Pierre Albertini, ancien de maire de Salbris, a souhaité réagir suite à la parution de l’article du Petit Solognot du 29 août dernier concernant le départ de l’intercommunalité de la Sologne des Rivières de Marcilly-en-Gault.
« Le départ de Marcilly-en Gault de la communauté de communes de la Sologne des rivières marque la clôture d’une histoire qui dure depuis bientôt quinze ans et l’écriture d’un nouvel épisode d’une saga dont les connaisseurs de la politique locale, élus et administrés auront pu mesurer l’absence de cohérence au moins jusqu’à cette décision récente de rejoindre une communauté de communes plus proche de la réalité territoriale correspondant à Marcilly-en-Gault. Sauf que dans cette affaire nous avons perdu dix ans et déséquilibré une réelle opportunité de créer un territoire communautaire viable. Quelques rappels seront sans doute nécessaires pour confirmer un point de vue que je soutiens depuis toutes ces années en compagnie des élus salbrisiens qui m’accompagnaient au cours des mandats précédents.
Les arguments développés par les différents protagonistes ne font que reprendre à leur compte des arguments que nous avions largement développés au cours de ces années. Encore une fois on peut mesurer la distorsion entre un intérêt général bien compris et le positionnement personnel de celles et ceux qui sont momentanément chargés de représenter au mieux les intérêts de leurs administrés. Mais sans doute n’est-il jamais trop tard pour bien faire et, au bout du compte ce qui avait été esquissé avec le départ de Loreux trouve aujourd’hui une conclusion qui permettra, si on oublie l’aberration du SCOT solognot dont l’objectif n’était encore une fois que de traiter le territoire comme un fief politique, de véritablement définir un espace de développement, notamment avec le Romorantinais, voir le Vierzonnais à terme, correspondant aux besoins réels de la population et disposant des outils et des moyens nécessaires à un développement harmonieux et durable. »