Suite à la mobilisation en faveur de la candidature du parc équestre fédéral pour l’accueil des épreuves des Jeux Olympiques de 2024, une délégation composée de six représentants du COJO a, le 27 octobre, effectué une visite technique du parc équestre fédéral.
Lors de cette visite, le directeur du Comité Olympique d’Etienne Thobois et le technicien de la Fédération équestre internationale qui avait supervisé l’aménagement de Greenwich Park pour les Jeux de Londres en 2012, ont étudié les installations, la sécurité, l’accès entre le parc et Center Parc, la qualité des bungalows et des espaces de vie de Center Parc qui pourrait servir de village olympique, l’accès entre le parc équestre et la gare de Lamotte-Beuvron, l’accès autoroutier…
« La délégation a été agréablement surprise, ne s’attendant pas à voir de tels équipements reconnaît Serge Lecomte, président de la Fédération française d’équitation, à l’origine de ce qu’est devenu le deuxième site équestre le plus important au monde après le Kentuky Horse Parc à Lexington. Une visite de terrain était indispensable car le dossier traitant du parc équestre qui a été présenté au gouvernement était totalement à charge contre le site sans aucune relation avec la réalité de ce site unique en Europe. Mais la décision prise retiendra une des deux positions liées à chacun des deux sites en jeu, Lamotte-Beuvron qui représente l’économie, le développement durable et la perspective d’un site olympique ensuite proposé à tous les cavaliers de France et Versailles, site éphémère qui évoque le prestige. Même si le parc équestre a tous les atouts pour accueillir les épreuves équestres des jeux, on bute sur le concept du prestige. »
Pour Pascal Bioulac ancien directeur du parc équestre devenu maire de Lamotte-Beuvron, cette visite était une très bonne chose. Je remercie Étienne Thobois d’avoir fait le déplacement avec son équipe. Ils ont pris le temps de nous écouter, faisant leur travail de façon très professionnelle et dans un esprit de neutralité que je tiens à relever. Je pense qu’ils ont été impressionnés par les installations tout en relevant leurs qualités et leurs défauts. Je reste optimiste, d’autant plus que la situation actuelle implique une solution durable et économique comme celle du parc équestre. »
Très attaché à la candidature du parc équestre fédéral, François Bonneau se réjouit, aussi de cette venue du COJO sur le terrain. « C’est une opération vérité car le dossier qui a été présenté aux autorités qui ont écarté le parc équestre fédéral ne reflétait absolument pas la réalité du site. J’avais demandé au préfet Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux olympiques de Paris 2024 qu’une visite du parc soit effectuée afin que la décision finale soit prise en connaissance de cause. Situer le parc équestre dans son environnement de Sologne montrerait que les Jeux seraient plus forts s’ils ont au-delà de Paris une fenêtre sur les très beaux territoires ruraux de France en donnant à cette ruralité le visage de la Sologne. Avec le Parc équestre, nous avons un lieu de prestige à la fois de nature avec la Sologne et de culture avec le château de Chambord qui est aussi connu mondialement que Versailles. » En attendant la décision finale qui sera rendue en décembre, gageons que les défenseurs de la candidature lamottoise vont démontrer tous azimuts les atouts du parc équestre fédéral.
F. M.