Après une première édition réussie, le Festival du film lamottois sur le thème des relations entre l’homme et l’animal, sous toutes ses formes, aura lieu pour sa deuxième édition du 5 au 7 octobre au cinéma le Méliès.
Six ou sept films – documentaires durant entre quarante cinq minutes et une heure, réalisés par des professionnels – retenus après présélection, où seront retenus la qualité artistique et technique du film ainsi que l’absence de contenus pouvant porter à la dignité humaine et animale, concourront pour le prix du festival, la mention spéciale du jury et le prix du public où les spectateurs voteront pour le film qu’ils auront préféré.
Les réalisateurs des films en lice seront présents pendant le festival et pourront discuter avec les spectateurs après la projection de leur documentaire.
Le jury sera notamment composé de Fernand Beranger, réalisateur de films publicitaires et de promotion pour le cinéma, Armel Dupas, compositeur de musiques pour le cinéma et de Rémi Castaing, directeur des programmes de la chaîne Seasons consacrée à la chasse et à la pêche. « Nous sommes à la recherche d’autres membres, reconnaît Marie-Ange Turpin, première adjointe au maire de Lamotte-Beuvron et membre du comité d’organisation du festival aux côtés d’Asmaë Martin, rédactrice en chef de notre confrère Origine Sologne, Xavier Gasselin, réalisateur de films documentaires, Francis Fourneau, propriétaire des cinémas de Romorantin et de Vierzon et Anne de Sainte Marie, directrice du Haras de la Cense. Nous avons failli avoir dans le jury Thierry Lhermitte mais il sera en tournage pendant le festival. »
Comme l’an passé, un film sera présenté en avant première, peut-être Mia et le Lion Blanc de Gilles de Maistre, si la version française est disponible.
« A ce jour, nous avons reçu huit films pour la présélection, précise Marie-Ange Turpin. Afin de faire revivre le festival du film Chasse et Nature qui avait lieu à Lamotte-Beuvron jusqu’en 1997, nous avons tout d’abord pensé à la chasse et au cheval, mais nous avons finalement choisi un thème plus large, la relation entre l’homme et l’animal. Ce festival permet de dynamiser notre petit cinéma de cent quarante-cinq places et qui a le mérite d’être le seul entre Orléans et Romorantin. »
« Parmi les films envoyés pour la préselection, il y a une meilleure connaissance de la thématique, par rapport à l’an passé, constate Xavier Gasselin, autre membre du comité d’organisation. Les sujets sont très variés, des films sur la mer, dont un film sur les requins qui a été diffusé sur Arte, des films tournés en Sologne… Le thème du festival est très vaste, permettant d’avoir des films très différents, ce qui est intéressant. »
Nils Aucante revient sur l’édition de l’an dernier qui lui avait permis de décrocher le grand prix du jury : « Xavier Gasselin m’avait parlé de ce festival car il souhaitait que des réalisateurs locaux y participent. J’ai donc proposé ça chauffe pour les abeilles qui avait été primé dans le Colorado car cela me plaisait que mon film soit projeté dans ma région. Gagner un prix chez soi est un accomplissement. C’est bien qu’il y ait en Sologne un événement culturel autour du cinéma. J’espère que ce festival perdurera car ce n’est pas évident de monter des événements culturels dans notre région, conclut Nils qui a déposé la caméra pour reprendre la ferme familiale d’Yvoy-le-Marron pour y produire du miel et élever des moutons de race solognote.
F.M.