En compagnie de Nicolas Perruchot, président du conseil départemental de Loir-et-Cher, Serge Lecomte, président de la Fédération Française d’Équitation et de Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, s’est rendue le 6 octobre au Parc équestre fédéral pour échanger sur les problématiques conjoncturelles de la filière équestre et la candidature du site de la FFE aux JO 2024.
« Le Parc équestre est un site remarquable par sa taille et sa fonctionnalité, remarque Christiane Lambert. La FNSEA est attachée à la filière cheval. Dans un contexte de crise économique et sociale qui appelle l’État à une nouvelle gestion, je trouve intéressant de recevoir au Parc les épreuves équestres des Jeux. Mon cœur de rurale a un penchant pour ce beau projet qui génère une grande énergie. Le monde agricole regarde ce qui se passe ici. »
Pour Nicolas Perruchot, « Il est nécessaire de faire valoir ce qui a été entrepris et investi depuis 25 ans au Parc équestre où tout est en place pour organiser des épreuves d’envergure internationale. La difficulté est qu’il n’y a pas de site rural prévu pour les Jeux de 2024 et nous allons faire valoir les atouts du parc afin de renverser la tendance car le site de Versailles prévu pour les épreuves équestres est une hérésie économique et écologique. Pour défendre la candidature lamottoise, nous avons rencontré l’ex-Président de la République, Nicolas Sarkozy qui a des liens avec le président du COJO, Tony Estanguet et Emmanuel Macron. »
« À l’heure où des conditions économiques et écologique sont prises en compte pour l’organisation de ces Jeux, le monde rural apporte une solution de bon sens, avec la candidature du Parc équestre, précise son créateur, Serge Lecomte, président de la Fédération française d’équitation. Les JO doivent bénéficier à tous les territoires français y compris ruraux et il faut profiter de cette occasion pour faire valoir la diversité de nos savoir-faire. Le Parc équestre fédéral est le seul site en candidature qui coche toutes les cases : pérennité, coût, accès, village olympique existant, grâce à la proximité de Center Parcs. Cette candidature est une volonté car il s’agit du siège social de la Fédération française d’équitation et qui se justifie pour des raisons de durabilité économique. L’impact carbone du parc est inférieur à celui des autres sites. À une époque, les Jeux de Paris 2024 se sont vendus avec deux images, celles de Versailles et celle de la Tour Eiffel. Aujourd’hui, nous sommes dans un contexte différent où la candidature lamottoise trouve sa place. »
Pascal Bioulac qui connaît bien ce Parc pour en avoir été le directeur pendant une dizaine d’années, poursuit : ce site solognot qui est la deuxième infrastructure équestre au monde, a depuis un quart de siècle, la faculté de s’adapter à des événements hors normes comme le Generali Open de France avec 600 000 journées visiteurs en juillet ou le Game Fair. Je défends la candidature du Parc équestre contre les bien-pensants de l’équitation internationale, qui préfèrent un site éphémère à 4 kilomètres du château de Versailles, car nous avons tous les éléments pour accueillir les épreuves équestres des Jeux dans de très bonnes conditions. Le Parc est à 1h 30 de Paris, ce qui n’est pas plus loin que d’aller de Roissy à Versailles. Comme ce serait vraiment judicieux que les épreuves équestres aient lieu au siège social de la FFE qui dispose des infrastructures adéquates, nous activons nos réseaux afin de porter cette candidature qui défend la ruralité et la promotion de nos territoires. »
F. M.