Lamotte-Beuvron, rétro de l’été : Complicité au galop


À quarante sept ans, Frédérique Pintat participe pour la première fois au Generali Open de France clubs à Lamotte-Beuvron les 24 et 25 juillet, en même temps que sa fille Léa âgée de seize ans.

Ayant commencé à monter à cheval à la Bidauderie, à Vierzon, et arrêté au bout d’un an car elle s’était fait peur, Frédérique Pintat a repris l’équitation dans le club où monte sa fille, les Écuries des Noues à Langon, afin de partager une activité avec sa fille qui pratique l’équitation depuis huit ans. « Nous étions un petit groupe de parents dont les enfants faisaient de l’équitation aux Noues et nous avons décidé de monter nous-même pour décompresser et passer de bons moments ensemble. » Après seulement deux ans d’équitation, l’infirmière libérale installée à Romorantin se qualifie pour les championnats de France. « Je me suis lancé comme défi que je ferai le Generali Open de France avant mes cinquante ans, explique Frédérique. Je souhaitais tout d’abord concourir en dressage mais je trouvais que c’était trop rigoureux. Comme je pratique un métier qui implique beaucoup de rigueur, je ne souhaitais pas retrouver cela dans mon activité sportive. Quand j’ai su que l’équifun (parcours de maniabilité) était ouvert cette année aux adultes aux championnats, je me suis qualifiée dans cette discipline équestre qui est beaucoup plus ludique que le dressage. En plus, cela me permet de m’entraîner avec les autres cavaliers de mon groupe, même s’ils ne font pas le Generali Open de France. »
Bien qu’elle ait été championne de Loir-et-Cher en équifun, Frédérique Pintat n’allait pas à Lamotte pour gagner : « Je vais aux championnats pour m’amuser sans me mettre la pression et prouver qu’il n’y a pas d’âge pour les faire, que ce n’est pas seulement réservé à nos enfants », indique la cavalière qui est aussi pompier volontaire dans sa commune, à Mennetou-sur-Cher. Léa s’attendait que sa maman fasse le Generali Open de France cette année : « Cela nous permet de partager une passion en commun et que ma mère s’épanouisse en même temps que moi », reconnaît l’adolescente. Pour se rapprocher encore plus de sa fille unique qui fait du saut d’obstacles, ayant été vice-championne départementale et ayant fait le Generali Open de France en club élite (la plus haute catégorie de ces championnats de France), la maman cavalière a suivi une formation pour devenir juge lors des concours de saut d’obstacles.
F.M.