Partis de Rennes le 6 août, Laure, Claire-Marie, Gaël, Mathieu, Joseph et Thomas ont parcouru plus de neuf cents kilomètres à vélo afin de se rendre à Bure le 15 août, après avoir rejoint un groupe de cyclistes toulousains le 11 août ainsi que quelques Italiens du Val de Suse en Italie. Cette traversée de la France d’Ouest en Est à deux roues, intitulée Care Bure à vélo, avait pour objectif de dénoncer le projet d’enfouissement de déchets nucléaires prévu dans cette commune de la Meuse, mais aussi d’interpeller et de sensibiliser les populations rencontrées sur le trajet aux problèmes liés au nucléaire, tout en faisant la promotion du voyage à vélo comme alternative à la consommation sans limite d’énergie carbonée.
Les cyclistes bretons ont fait des étapes de quatre-vingts à cent kilomètres par jour, dormant chez des particuliers ou dans des campings. Ils étaient accompagnés par un camping-car, ce qui leur permet d’avoir une assistance, en cas de besoin, de voyager « léger » et de permettre à l’un d’entre eux de se reposer si le besoin se ressent.
Leur périple les faisant passer par la Sologne, ils ont fait étape à Lamotte-Beuvron le 9 août.
« Notre groupe de cyclistes se repère et peut interpeller, remarque l’un des militants-cyclistes, Gaël Madez. Ce type de voyage permet aussi d’allier notre action militante avec du tourisme tout en allant facilement à la rencontre des gens y compris en zone rurale. Ainsi, nous arrivons à aborder facilement la question de Bure et du nucléaire en général. Nous rencontrons sur notre route des personnes sympathiques avec qui nous échangeons sur beaucoup de sujets. Avant de partir, nous avons contacté aussi des collectifs sensibles à notre cause qui nous ont aidé à organiser de petits évènements sur notre trajet. Voyager à vélo permet aussi de promouvoir l’écomobilité et de susciter une réflexion sur notre mode de consommation actuel. Ce genre de démarche a enfin l’avantage d’être accessible à tous. »
F.M.