Alors que l’actuel maire de Bourges, Pascal Blanc, n’a pas dit s’il repartait pour un tour, l’horizon s’est très largement éclairci pour le représentant berruyer du Mouvement Radical. Dans un premier temps François Cormier-Bouligeon, qui avait annoncé très tôt, en juin dernier, sa candidature, n’a pas légitimé par la direction d’En Marche. De fait, voilà quelques jours, le député de la 1ère circonscription du Cher a déclaré mettre sa candidature « en suspens ». Une version moratoire avant un arrêt définitif qui ne devrait faire que peu de doute. Surtout que, quelques jours plus tard, « la République en Marche a décidé de soutenir plusieurs maires de la région qui en ont fait la demande » selon Magcentre.fr qui ajoutait que « après le soutien apporté à Olivier Carré, la commission nationale d’investiture vient de valider le soutien à Pascal Blanc, maire de Bourges. » Pour expliquer sa mise en retrait locale, François Cormier-Bouligeon avait évoqué un possible accord national qui serait passé entre la République en marche et le Mouvement radical où « une place réservée pour un Marcheur comme premier adjoint et comme premier vice-président de l’agglomération ainsi que 50 % de candidats estampillés LREM ». Il semble donc que les accords aient été finalement validés.
Cette intronisation quasi officielle coupe court à toutes le supputations qui courraient avec, entre autres la possibilité de retrouver parmi les candidats Laurent Nunez, un autre LREM berrichon ci-devant secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur. Désormais, même s’il a toujours dit qu’il n’annoncerait sa candidature qu’à la fin de l’année en cours, Pascal Blanc a le champ libre pour une deuxième conquête du siège de premier magistrat de Bourges. Enfin, du côté de la majorité présidentielle …
FS