Une conférence de presse a présenté fin janvier depuis le Loiret les travaux sur les rails, dans la région. Une communication sans doute primordiale pour étouffer l’exaspération ressentie parfois par le voyageur.
Entre deux journées de mobilisation de grèves contre la réforme des retraites SNCF Réseau Centre-Val de Loire a souhaité communiquer. Des chiffres notamment : 2646 agents actuellement, environ 600 trains par jour dont 430 TER, 150 postes à pourvoir (à voir sur emploi.sncf.com) s’agissant notamment de postes concernant la circulation ferroviaire et de la signalisation électrique, 20 chantiers d’importance menés en 2023, des modernisations et 296,5 M€ d’investissements au total cette année (contre 334 M€ déjà planifiés pour 2024),un soutien à l’économie locale et des économies en CO2 grâce au transport de céréales en fret notamment … Ce qu’il faudra surtout retenir de ce point presse, derrière la jolie vitrine, c’est l’information selon laquelle il va, encore, y avoir des travaux, avec son lot de conséquences évidemment. Le voyageur devra en 2023 s’armer encore de patience et d’indulgence. Même s’il est coutume de pester…à juste titre parfois. “Face aux lignes à grande vitesse, le réseau régional avait pris un peu de retard et depuis 2021, de gros travaux sont lancés et vont durer plusieurs années. C’est la sécurité d’abord. Il nous faut trouver un équilibre qui n’st pas toujours facile tenir et ce n’est pas toujours simple, nous sommes face à un exercice de tous les jours car chez nous, travaux et circulation coexistent,” a constaté Francesca Acesto, directrice territoriale SNCF réseau Centre-Val de Loire, le 30 janvier à Orléans. « Notre objectif est bien d’améliorer notre qualité de service, de rendre le réseau plus performant, et pour y parvenir, il faut faire des travaux. » Une faute à moitié pardonnée de fait ? « Nous avons beaucoup de métiers et de passerelles, il existe une possibilité de faire en notre sein une carrière longue, » a ajouté la directrice. L’évolution professionnelle d’agent vers cadre/cadre supérieur, est possible, et l’ascenseur social marche encore chez nous. Pour certains postes, l’aiguillage par exemple, nous nous attachions à moins de pré-requis et nous réalisons par exemple plus de tests sur des compétences attendues comme la rigueur, l’autonomie, etc. Nous formons aussi. Nous sommes là pour convaincre les gens que nous sommes une entreprise où il fait bon vivre. »Rassuré(e)s ?
É.R.