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La Marolle-en-Sologne : Un vestiaire 100 % solognot

L’Union pour la Culture Populaire en Sologne (UCPS) possède un costumier de plus de 6000 pièces, allant de l’habit de travail de tous les jours aux vêtements du dimanche et de cérémonie. Ce costumier permet de revêtir un certain nombre de personnes lors de Berdigne-Berdogne, où autour des attelages ruraux traditionnels, un village chaque année différent est replongé dans l’atmosphère de la Sologne d’avant la Seconde guerre mondiale. Découverte.
Fondée en 1981, l’UCPS s’est tout de suite intéressée à la tenue rurale typiquement solognote, tout d’abord pour les spectacles que l’association organisait dans les années 1980-1990 comme Raboliot. Ensuite, de fil en aiguille, le costumier s’est agrandi grâce à des dons de personnes qui avaient conservé dans leurs greniers les habits de leurs grands-parents. Pour réparer et entretenir cette collection de tenues traditionnelles des années 1920-30 pour la plupart, un atelier couture a été monté au sein de l’UCPS : « Aujourd’hui, nous disposons de quoi habiller près de 200 personnes, indique Claudie Aucante, responsable du costumier, ce qui nous permet de répondre aux besoins de Berdigne Berdogne, de louer des costumes pour une occasion particulière. Nous avons aussi été mis à contribution pour fournir les vêtements des acteurs et figurants du film Courjumelle tourné par Jean-Claude Raoul. La séquence de la messe de Minuit nous a permis de sortir les habits de fête qui sont moins utilisés que les habits de travail au quotidien, même si ces costumes ont été utilisés pour l’édition de Courmemin qui était sur le thème des noces en Sologne. Notre équipe de couturières se réunit plusieurs fois par an afin de faire les retouches et pour créer des pièces, comme la caline, coiffe solognote. »Pour admirer cette collection de costumes portés par des figurants de l’association, rendez-vous le 8 septembre à Nançay pour l’édition 2024 de Berdigne Berdogne qui sera sur le thème « De Sologne en Berry. « Les différences sont minimes entre les deux terroirs, reconnaît Claudie Aucante, mais elles existent, en ce qui concerne les chapeaux masculins, les coiffes des femmes. Par exemple, les Berrichonnes portent un châle croisé que les solognotes n’ont pas. Il existe aussi de petites différences dans les tabliers féminins. »
F.M.

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