Jean Giraudoux


ce que j'aime en berry 122
cette phrase de Jean Giraudoux : « le bonheur est une petite chose que l’on grignote assis par terre au soleil ». J’aime aussi cette autre : « c’est là ce qui est si beau et si dur dans la vérité, elle est éternelle mais ce n’est qu’un éclair ». Ou encore celle-ci : « où qu’on aille, on se retrouve aussitôt face à face. La terre est ronde pour ceux qui s’aiment ». Ce que j’aime le plus chez ce diplomate, brillant étudiant boursier de Châteauroux et soldat médaillé, ce sont surtout les romans et pièces de théâtre qu’il écrivit tout au long de sa vie, sa façon si particulière de mélanger les mythes antiques et les pensées modernes, de parler de politique sans jamais en avoir l’air, d’utiliser la langue de Molière dans sa plus belle expression avec une poésie sans cesse renouvelée. Je ne prêterais pas le flan aux accusations toujours vivaces au sujet de ses pensées politiques justement. L’intérêt n’est pas là. Jean Giraudoux a vécu les premières années de sa vie à Pellevoisin dans l’Indre (où son père était percepteur) puis a poursuivi ses études avec brio à Châteauroux avant de rejoindre Sceaux. Si sa personnalité ne fait pas l’unanimité, l’auteur a laissé des œuvres majeures à la littérature française. Et si, cet été, sur la plage, vous relisiez « La guerre de Troie n’aura pas lieu » ?
Maud Brunaud