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IDEC a le vent en poupe pour aborder, sereinement, l’Amérique

First aerial images of IDEC SPORT maxi trimaran, skipper Francis Joyon and his crew, training off Belle-Ile, Brittany, on october 19, 2015 – Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC

Des mètres carrés sur terre aux mètres cubes des océans… Si je m’appelais François Bonneau, je demanderai, à mes services, de ne choisir, pour mes contacts d’entreprises, que de saines structures de pointe qui veulent devenir encore plus performantes dans leurs métiers, sans trop pleurer sur leur sort, en vue d’obtenir quelques euros. Un peu comme IDEC (Ingénierie, Développement, Environnement, Construction) que le président de la région Centre-Val de Loire, accompagné de son premier vice-président Marc Gricourt, par ailleurs maire de Blois, et d’élus régionaux de Loir-et-Cher, a visité, au rond-point des Châteaux, juste à la sortie du péage, à la Chaussée Saint-Victor.
« L’immeuble-serre » comme l’appellent certains Blaisois en passant devant. Une serre où, en plus d’arbres et de verdures, poussent ou éclatent des idées, par milliers, en matière d’aménagements de plates-formes immobilières, de centres commerciaux, d’immeubles neufs ou restaurés, d’investissements dans des secteurs de pointe, en relation avec le cœur premier du métier, ou éloignés, mais proches à la fois… Où ça bouge toutes les secondes. Où la vitesse de croisière est aussi rapide que les fusées sponsorisées par IDEC qui « survolent » les océans, dans diverses épreuves, dont la prochaine sera une nouvelle édition de la course du Rhum, vers la fin de l’année.
IDEC, une entreprise d’une douzaine de sociétés, presque parfaite où le navigateur en chef, Patrice Lafargue, et son chef de bord, Tony Morais, ont bien précisé : « Notre équipage ne cherche pas d’aides, mais des moyens de pouvoir répondre rapidement aux attentes de nos clients, sans avoir à supporter des contraintes administratives lourdes et freinantes, des recours souvent inexpliqués et/ou inexplicables et des dossiers redondants ». IDEC, devenu, au fil des décennies, dès l’an 2000, à la Chaussée-Saint-Victor, après un démarrage en 1993, à Blois, autour de la rue Franciade, le leader national de la construction logistique de gigantesques locaux professionnels, au rythme d’une soixantaine sur une quarantaine d’hectares, chaque année, en France, avant des espoirs d’ouverture vers l’Europe, a vécu, avec passion, les 17 années écoulées et en espère plus encore à venir.


Halte aux contraintes administratives redondantes…
La structure emploie près de 300 personnes, tant sur son site chausséen qu’à Paris, Montpellier et Rennes, en attendant d’autres « capitales » régionales. Surtout que la récente entrée, au sein du capital à hauteur de 64M€ (25 %), du Crédit Mutuel permet, même, de lorgner vers l’Amérique, continent facilement joignable par la voie des eaux, une spécialité de la maison qui se vante de tout pouvoir réaliser, de A à Z, de l’achat des terrains à la maintenance après-vente, avec, également, une exploitation locative, une fois le chantier terminé. Comme il y a, de moins en moins, de terrains libres, IDEC se spécialise dans la réhabilitation de friches et de sites abandonnés auxquels il est toujours possible de redonner vie. François Bonneau président du Conseil Régional a été séduit par cette approche de restructurations immobilières, surtout s’il n’y a plus de foncier et qu’il convient de respecter le travail des paysans encore en activité, sans leur « piquer » leurs terres.
« Reste aux pouvoirs publics, aux élus et à l’administration à s’adapter à notre rythme de travail » souligne Patrice Lafargue qui rappelle, au passage, qu’IDEC, courtisée pour ses idées novatrices plus que performantes, adaptables sur mesure, a signé plus de onze millions de mètres carrés à ce jour et devient le leader français en haute qualité environnementale (HQE), notamment avec le dernier Intermarché de Bourges, et en qualité sécurité environnement (QSE), le tout en cours de certification. IDEC joue aussi la carte de la biodiversité, des bâtiments métrologiques et poursuit ses recherches avec des écologues, dans un engagement citoyen.
70 000 mètres carrés seront livrés fin avril chez Carrefour à Bourges et plus de 12 000 mètres carrés ont été réhabilités à Vendôme, sans démolition des bases initiales. Le plus grand site logistique de France a permis de livrer 200 000 mètres carrés à Conforama. Dans le secteur, on trouve Innothéra à Chouzy-sur-Cisse ; Therae près la polyclinique de La Chaussée ; les laboratoires Chiesi dans la même commune ; Baule avec CCP ;
l’îlot Ducoux à Blois ; But (60,000 m2), Eurocoatings (8 000) et Tréca (10 000), à Mer… etc.
Bien d’autres chantiers ont retenu l’attention de l’équipe régionale et François Bonneau a souligné que la région Centre-Val de Loire était prête, via son agence régionale, d’aider de telles initiatives de pointe en fonction de la nouvelle compétence des régions dans le cadre de la loi NOTRe, et ce, pour un aménagement équilibré de notre territoire. « En anticipant, on aura, tous unis, plus de forces pour mener à bien des projets débouchant sur des emplois et de la créativité, en attendant l’invention de nouveaux métiers ».
Avec ses 310 millions d’euros en chiffre d’affaires, IDEC possède une ligne de flottaison qui va lui permettre de relever le nouveau défi des 20 ans qui arrivent car l’horizon semble bien se dégager, le vent souffle du bon côté et la météo annonce une reprise positive. Il suffira de continuer à barrer bien droit. « Joyonsement » même…
Jules Zérizer