Guy Milin, directeur départemental de la sécurité publique, chevalier dans l’O.N.M.


DISTINCTION Une médaille, un homme. Portrait.

Jules Zérizer

En recevant sa médaille de chevalier dans l’Ordre National du Mérite (O.N.M.), des mains du préfet Jean-Pierre Condemine, le directeur départemental de la sécurité publique, Guy Milin, commissaire de police, était entouré de ses deux familles : la sienne, dont sa mère, ses enfants…, et la grande, celle de la police nationale, avec les services collatéraux, la police municipale, les sapeurs-pompiers, les gendarmes…Sans oublier Martine Ceccaldi, procureure générale à Orléans ; Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental ; Pascal Brindeau, conseiller départemental et maire de Vendôme ; Jean-Claude Négrello, président de l’ONM 41 ; le général Beyer, président de l’Ordre de la Légion d’Honneur 41 ; Frédéric Chevallier, procureur de la Républiques à Blois et Denys Baillard, président du tribunal de grande instance… Jean-Pierre Condemine évoqua l’engagement et l’altruisme de son filleul dont il retraça la vie au service des autres commencée bien jeune car il fut élevé dans un environnement militaire avant de se découvrir, adolescent, des talents d’enquêteur et de pistard. La faculté de droit, l’université de Bretagne, précédèrent l’entrée dans la police à l’âge de 24 ans, avant un tour de France, via Le Havre, Saint-Malo, Montargis, la direction de l’école de police de Vannes pendant 7 ans. Retour sur le terrain avec Nantes, Notre-Dame-des-Landes (déjà), et enfin le Loir-et-Cher en juin 2015, comme DDSP, pour Guy Milin qui « sait tirer le meilleur de chacun de ses collaborateurs, tant à Blois qu’à Vendôme, pour que la population se reconnaisse dans sa police. Intelligent, manager, à l’écoute, vous savez faire éclore des talents dans un esprit d’équipe. Quand on est né dans la rade de Brest, tout est possible aux âmes fortes. Vous le prouvez». Le nouveau chevalier de l’ONM rendit hommage à sa famille, qui avait forgé sa vie et son caractère de serviteur de l’État, et souligna le rôle de la police, socialement utile, qui doit être exemplaire, en accomplissant des missions nobles, en une forme de sacerdoce unissant les hommes, tout en faisant respecter l’ordre pour que triomphe le droit.  «Savoir-faire et savoir-être doivent être les règles de vie de tout policier, avec humanité, conviction et justesse, en relation directe avec les autres services chargés de combattre toutes les formes d’insécurité et d’injustice, pour que l’intérêt général règne dans le calme ».