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En cogni’cours, avec Mériadec Huby et Clarisse Millet à Blois

Cogni, quoi ? C’est sans aucun doute le question que certain(e)s se seront posés à la lecture du titre. Pas de panique, la rédaction vous explique tout ci-après. Un indice : il est question d’éducation cognitive.

Cognicampus. C’est l’intitulé exact d’un mot qui finit ainsi par entrer dans les esprits. Et c’est aussi et surtout le projet d’un duo de femmes créatives, Mériadec Huby et Clarisse Millet. La seconde est notamment connue à Blois, pour sa voix cristalline et punchy sur scène. En ce moment, les concerts sont à l’arrêt forcé alors c’est une autre et nouvelle chanson qui est jouée ce mois de juin sur les bords de Loire, à deux voix. L’idée démangeait ces bonnes amies depuis déjà un moment; en pleine pandémie covidique, le confinement, qu’elles décrivent tel “un accélérateur à particules”, aura eu la vertu de leur permettre de libérer leur créativité et leur collaboration jusqu’ici réfrénées, faute de temps libres respectivement. Le pied assuré sur l’étrier, c’est par conséquent ce mois de juin -les ateliers ont débuté le 8 – que Cognicampus opère son arrivée, avec pour leitmotiv, “cultiver une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine”.

Un duo avisé pour des clés de réussite

Concrètement, dans le détail, il s’agit de créer une classe d’un nouveau genre, une journée par semaine, pour permettre aux enfants d’”apprendre à apprendre”. Mériadec Huby intervient le matin sur la partie neuroéducation. “Il ne s’agit pas de soutien scolaire. C’est une pédagogie qui émerge tout juste en France, alors qu’en Belgique, par exemple, elle est très connue ,” explique-t-elle. “En fait, cela part d’un constat : il est souvent demandé aux enfants de “lire bien”, de “faire attention” mais il ne leur est jamais expliqué comment ! Cela ne concerne pas forcément des enfants en difficulté, parfois juste qui ont du mal à s’organiser. Chaque individu possède des méthodes et capacités d’assimilation différentes. La vocation de notre campus est donc de donner aux jeunes, du cours élémentaire au lycée, des outils de réussite et une bonne stratégie.” Et Clarisse Millet ? En complément, ses talents de chanteuse sont mis l’après-midi à profit pour un coaching vocal qui appuie la première partie bien sentie. “Il ne s’agit pas de donner un cours de chant!” commente-t-elle à son tour. “Toutefois, le fait de chanter procure un bien-être qui rend plus prompt à travailler et se concentrer. Le but, mon rôle est de permettre à chacun de gérer sa voix, son souffle, et finalement, de maîtriser ses émotions. Une voix posée, c’est un message plus clair.” Pour celles et ceux qui seraient intéressées par ce campus déconfiné, il faudra compter 16 heures (4 heures par jour, un jour par semaine, six jeunes maximum selon les règles sanitaires en vigueur),soit un budget de 425 euros au total. Un accompagnement et des cours individuels sont en sus possibles sur demande, sans oublier la possibilité d’une déclinaison de la formule pour un public adulte (préparation d’examens, de concours, d’entretiens; formateurs, enseignants, orateurs, politiciens, chefs d’entreprises et d’équipes, etc.). Sur ce, cognitivement vôtre.
É. Rencien
Renseignements et réservations : 06 98 47 25 50 / 06 60 13 35 30 / contact@af2e.fr
Sur Facebook : Cognicampus.

Photo (c) Louis Defer.