Élections législatives anticipées : « L’heure est grave »


Loir-et-Cher (VERSION ACTUALISÉE LE 26 JUIN)

Chacun le sait depuis la soirée de résultats des élections européennes du 9 juin et la première place décrochée par l’extrême-droite, désavouant la Macronie au pouvoir, et devançant la gauche pourtant hissée par Raphaël Glucksmann. De facto, dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Emmanuel Macron, et scrutin législatif historique les dimanches 30 juin et 7 juillet. Les monstres sont lâchés et les forces politiques, localement, s’organisent après le dépôt des candidatures en mode TGV le 17 juin en préfecture, et avant la campagne tout aussi express.

Les jeux d’alliances ne sont pas appréciés, il paraît. C’est pourtant bien ce petit théâtre d’ententes qui se joue depuis le lendemain du 9 juin 2024. Au niveau national et également local. Il suffit de constater en Sologne, sur la deuxième circonscription de Loir-et-Cher, l’acoquinage sans fard du Rassemblement National et des Républicains. Avec l’aval du jeune maire de Salbris, Alexandre Avril qui s’est toujours déclaré LR mais qui réussit sans doute avec ce pas de côté cette fois non dissimulé, à clarifier son réel positionnement. L’ancien inspecteur d’académie, Roger Chudeau, élu il y a deux ans député RN sur ce canton solognot qui va électoralement de Romorantin à Lamotte-Beuvron, en passant par Bracieux et Selles-sur-Cher, postule ainsi à sa propre réélection ; porté par de nouveaux amis, il possède des chances d’être au second tour en juillet. Les journalistes, en déplacement, localement, l’ont vu couper des rubans, et être présent à diverses inaugurations. L’intérêt hors sol et plus affirmé du parlementaire Chudeau pour une politique plus nationale s’est toutefois ressenti, notamment via ses gazouillis sur X, et son vote d’opposition à l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Il est, qui plus est, possible de s’interroger sur ce mélange des genres RN-LR, d’autant plus que la suppléante désignée de M. Chudeau pour ces législatives inopinées n’est autre que Virginie Verneret, conseillère départementale sur le canton de Chambord qui avait pourtant précédemment nié partager quelconque opinion extrême. Elle avait d’ailleurs dû s’en défendre, puisqu’elle a été élue au Département en binôme, avec l’ex-député Guillaume Peltier, cet ancien de la jeunesse Lepéniste qui a embrassé une droite forte LR, puis préféré le baiser de Reconquête zemmouriste, pour d’un nouveau retournement de poignard fratricide, partir avec Marion Maréchal pour renouer avec la famille frontiste. Quant à Mme Verneret, elle avait donc affirmé dans les médias en juin 2022 : « Mon choix n’était en aucun cas une adhésion liée à la politique nationale. Fidèle à mes convictions politiques, ancrées depuis longtemps chez Les Républicains, j’ai soutenu Valérie Pécresse mais aussi les candidats LR et UDI dans les autres circonscriptions du Loir-et-Cher ». Le vent semble avoir bien changé depuis… Ou alors là encore, il faudrait accepter, enfin, de sortir de la forêt. Cette fameuse union des droites, maintes fois martelée sur le papier, dont tout le monde ne veut pas pour autant en pratique, comme tient à le rectifier le blésois LR Michel Pillefer, conseiller municipal et nouveau secrétaire départemental des LR 41 : “beaucoup de choses ont été dites et écrites mais la position décidée par le comité des Républicains de Loir-et-Cher est claire. Pas d’accord avec le Rassemblement National !” Toujours à droite, face à ces micmacs, Pascal Bioulac, maire Horizons de Lamotte-Beuvron, tranche dans le vif. Et opte pour, nous le citons, “la candidature (divers droite) de Nils Aucante, agriculteur et maire adjoint à Yvoy-le-Marron. Il sera j’en suis sûr le candidat du bon sens contre toutes les passions, les idéologies hors sol et les ambitions personnelles qui ont fracturé notre circonscription depuis 2017.” Se présentant comme un candidat libre et sans étiquette au service du territoire, Nils Aucante peut certainement compter sur son ancrage de proximité. Revenu en Sologne en 2016, il a repris la ferme familiale comme apiculteur et éleveur ovin ; son objectif, selon ce qu’il déclare, est de « rassembler tous les modérés de droite, du centre et de gauche ».
Et à gauche ? Le communiste Jérémie Demaline, qui avait défendu ces couleurs pendant le scrutin législatif de 2022, a choisi de ne pas retenter, et c’est une femme qui équilibre la balance parité, la PCF Sylvie Mayer, qui s’invite sur l’affiche électorale pour le nouveau Front Populaire, côté Sologne. Son patronyme n’est pas forcément connu localement mais cette habitante de Châtres-sur-Cher fut tout de même députée européenne.

Une campagne seulement sur des idées ?
Pendant ce temps-là, sur la première circonscription du 41 (Blois et agglomération, plus Contres et Montrichard), l’édile PS de Blois, Marc Gricourt, qui avait déclaré sans tarder sa candidature le soir du 9 juin, essaie d’accuser, de manière fair-play, (en criant un peu au scandale quand même, photo de mine triste sur ses réseaux sociaux à l’appui), la décision des hautes instances des ex-gauches NUPES transformées en nouveau Front Populaire (NFP, mais sous dominante LFI…) d’investir mi-juin, le jeune Insoumis, Reda Belkadi, déjà postulant en 2022 … Lequel depuis, a vu cette même investiture retirée le 26 juin 2024 pour tweets antisémites sur la période 2018-2020 par le comité électoral de la France Insoumise. Mauvais casting estival en définitive, et surtout, des Tweets qui existaient donc lors du précédent scrutin il y a deux ans, mais le contexte national s’est tendu, obscurci et certains ont visiblement fouillé. Des rumeurs de Telsa, fiche S, et compagnie, circulaient d’ailleurs en complément, en parallèle depuis plusieurs journées, avant ce revirement confirmé. Le Parti socialiste de Loir-et-Cher a évidemment, immédiatement, ôté son soutien à cette candidature, dixit Christophe Chapuis, Premier Secrétaire Fédéral du PS 41 (Cf encadré, ndlr). Les écologistes du Loir-et-Cher « ont pris acte ».

Sur l’affiche électorale, sinon, Marc Fesneau, ministre de l’agriculture encore pour quelques jours, après avoir été hier ministre chargé des relations avec le Parlement, proche de l’ex-ministre Jacqueline Gourault et de François Bayrou, reste en lice; ses adversaires le murmurent “mal aimé en Loir-et-Cher”, mais M. Fesneau a toutefois également, sans se mentir non plus, de bonnes chances d’emporter la deuxième circonscription. Sans étiquette, l’amateur de démocratie participative, Gildas Vieira, lui, se met à part de ces combats. L’élu, ancien adjoint PS au maire de Blois, désormais non encarté qui a créé en 2017 son mouvement La France Autrement, croit sans plaisanter qu’il ”peut incarner la troisième voie en menant une campagne sur des idées”. À Blois, à droite, le pacte LR-RN n’est pas validé ; pour preuve le conseiller municipal d’opposition de droite, Malik Benakcha, en désaccord avec cette union nationale, ne veut pas pour une fois tenter sa chance politique. Par conséquent, c’est bien le LR Pierre-Gilles Parra, trésorier de la fédération départementale, qui s’élance dans ce sprint législatif.

Un point commun en définitive
Pour finir, concernant la troisième et dernière circonscription du département Loir-et-Cher (Vendômois, plus Mer), la tension sera probablement moins forte, notamment du fait que le député sortant macroniste, Christophe Marion, aime serrer des mains et passe bien sur cette partie du territoire. Surtout si on considère que l’opposante initialement prévue, qui aurait ici pu le menacer, Marine Bardet (RN), candidate finalement sur le Blaisois. Il devrait par conséquent sans difficulté créer barrage au Rassemblement national, et dans un même temps, pourrait être à son tour taquiné par le pugnace étudiant Noé Petit (EELV, Front Populaire), qui n’en est pas à son premier coup d’essai de campagne. La conseillère régionale, Virginie de Oliviera (RN), créera assurément ombrage et éclipse à l’architecte Alexandre Bonnassieux, référent départemental de son parti Reconquête ou ce qu’il en reste, qui reconnaît lui-même avoir déposé « une candidature de témoignage » mais, qui sait. Conclusion, face à tous ces méandres parfois incompréhensibles il n’est pas certain qu’à cet instant précis de 2024 et de l’histoire de la France qui pourrait basculer dans un dangereux ravin, l’expression « que le meilleur gagne » suffise. De la droite à la gauche, en passant par le centre et les extrêmes, une formule, moins légère et davantage anxieuse, se répète dans toutes les bouches, à l’envi, à chaque conférence de presse, sans sourire ni boutade : “Où va-t-on? Personne ne le sait, ni comment ça va finir. Cette fois, l’heure est grave.” Au moins, ils et elles s’entendent sur un point, fondamental.

Émilie Rencien

 

Loir et cher : Les 21 postulants pour le premier tour du 30 juin
Première circonscription (Blois)

1. François Dassonneville et Patricia Martinet.
2. Jean-Marc Tran et Patricia Lefebvre.
3. Marc Fesneau (MoDem) et Mathilde Desjonquères.
4. Marine Bardet (Rassemblement national) et Cédric Pelé.
5. Gildas Vieira (La France autrement) et Patrick Pinsot.
6. Alain Lombard (Lutte ouvrière) et Michel Vila.
7. Pierre-Gilles Parra (Les Républicains) et Anne-Sophie Aubert (issue de la société civile).

8. Reda Belkadi (qui ne peut retirer sa candidature : « ce n’est réglementairement plus possible. il présente ses excuses (mais) je ne voterai pas pour Reda Belkadi qui n’est plus candidat du NFP », selon le maire de Blois, Marc Gricourt).

Deuxième circonscription (Romorantin)

1. Éric Fouque et Frédéric Costes.
2. Alexandre Guillemaud et Anne-Sophie Breney.
3. Hervé Lancelot (Reconquête) et Océane Willems.
4. Nils Aucante (divers droite) et Sébastien Morisseau.
5. Sylvie Mayer (Nouveau Front populaire /PCF) et Emmanuel Leonard.
6. Caroline Maidon (Lutte ouvrière) et Francesca di Pietro.
7. Roger Chudeau (Rassemblement national) et Virginie Verneret.
8. Bénédicte de Saint-Pierre et Laure Grandchamp.

Troisième circonscription (Vendôme)

1. Christophe Marion (Renaissance) et Christelle Pellé.
2. Noé Petit (Nouveau Front populaire) et Rebecca Vacher.
3. Virginia de Oliveira (Rassemblement national) et Benjamin Guillon.
4. Claude Lamy (Lutte ouvrière) et Sylvie Poirier.
5. Alexandre Bonnassieux (Reconquête) et Marie-Christine Garreau.

 

Cher
Des confrontations à visages multiples
Les partis démocratiques, les autres aussi, se sont activés durant une petite semaine pour sortir de leurs chapeaux des candidats dans les trois circonscriptions du Cher. À l’occasion de ces législatives non programmées, on aura droit, à un choix à réponse multiples d’extrême droite, de droite, de gauche et d’extrême gauche.
Dans la 1ère circonscription, Bourges, le Sancerrois et Aubigny-sur-Nère, entre autres, premier à dégainer sa candidature, le député sortant François Cormier-Bouligeon, associé à Denis Coquery, a été investi pour la majorité présidentielle. Contre lui, au moins au premier tour, Hugo Lefelle (PS), et Christelle Petit, la maire des Aix-d’Angillon, représenteront le Nouveau Front Populaire. Toujours présente pour un tour d’élection, Sylvie Cerveau (LO), Lionel Dao pour suppléant, sera la représentante de l’extrême gauche. Dans une circo où l’extrême droite, et particulièrement le RN, a fait une belle percée, le parachutage du jeune, 25 ans, responsable de la communication du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Ugo Iannuzzi est une aubaine pour lui. Enfin, un vrai salaire … Selon le pure-player Magcentre, il aurait reçu l’investiture du parti et un plein d‘essence pour rejoindre la province. Non élu en 2022, il avait été alors présenté par le RN, sur la 7ème circonscription du Val de Marne.
Pas de parachutage, par contre, pour la deuxième circonscription. Ce sera une opposition entre gens du cru. Les couleurs du nouveau Front populaire seront portées par un duo composé du député sortant, ex-maire de Vierzon, Nicolas Sansu (PCF ) et de la présidente de la communauté d’agglomération Bourges Plus, Irène Félix (DVG), pour le suppléer. La députée de la mandature précédente, la Modem Nadia Essayan, sera candidate mais comme suppléante. Elle a laissé la place à son ancien suppléant de la mandature précédente, Gabriel Behaghel (Horizons). Elle reste tout de même aux affaires en inversant les rôles pour cette fois. Lutte des idées oblige, Régis Robin (Lutte ouvrière) fera binôme avec Martine Legoux pour le parti d’extrême gauche. Dans la situation actuelle, il était compliqué de trouver un candidat encarté pour Les Républicains. Le comité départemental LR a cependant apporté son soutien au maire de Vignoux-sur-Barangeon, Philippe Bulteau (DVD), et à la dolchardienne Marie-Pierre Gauchery. Place aux jeunes à l’extrême droite. Pour montrer que quiconque peu devenir député s’il est dans le bon parti, c’est le jeune conseiller municipal (22 ans) de Méreau, Bastian Duenas, responsable des jeunes RN du Cher, avec pour suppléant Alexandre Talbot, qui a été intronisé dans l’équipe à Jordan. Dans la même mouvance extrémiste, Ludovic Jaulin, délégué départemental du parti Reconquête du Cher, sera sur les rangs en compagnie d’Eddy Mézière.

Un avocat, chroniqueur à Cnews, pro-Poutine parachuté dans la 3e
Au Sud du département, le député sortant Loïc Kervran (Horizons) et son suppléant, le maire de Saint-Amand-Montrond Emmanuel Riotte, moins LR que d’habitude pour l’occasion, n’auront pas la tâche facile. Le parti LR n’a pas fait l’impasse… Bénédicte de Choulot et Ethan Vigot (LR) se présentent, tandis que pour le nouveau Front populaire c’est une étudiante à l’ENSA de Bourges, Emma Moreira (LFI) qui est associée à Nicolas Malin. Toujours présent, Éric Bellet, suppléant Christian Côte, fera entendre la voix des travailleurs de Lutte ouvrière. La surprise, c’est le parachutage du sulfureux avocat parisien RN bien connu du côté du Centre d’accueil des demanderus d’asile (CADA) de Bélâbre, Pierre Gentillet (RN). Sa suppléante sera Julie Apricena (RN), l’ex-candidate de 2022. Ex-chroniqueur de Cnews le temps de la campagne électorale, passé par l’UMP, cofondateur du syndicat « La Cocarde étudiante », il a en haute estime Vladimir Poutine. Comme le confirme Charlie Hebdo, à l’occasion des 20 ans de « règne » poutinien », il expliquait que « en 20 ans, la Russie s’est redressée économiquement et redevenue une puissance politique et militaire de premier plan. Qui l’aurait cru à l’époque ! ». Et puis, spécialiste du droit, il affirme sans ciller que « au nom de la situation d’urgence, simplement en mettant au pas le conseil constitutionnel, nous pourrons tout faire… » Enfin, comme quoi l’extrême droite a le vent en poupe, deux paires supplémentaires de la droite de la droite sont venues s’ajouter en dernière minute. Christa Chartier et Kevin Pelou, pour Debout la France, et Éric Lougnon, ancien président de l’Association populaire d’éducation de l’institut Saint-Gabriel à Presly (APESGP) créée pour suppléer l’institution l’Angélus dirigée par l’abbé Régis Spinoza, associé à Solange Thévenot, pour le parti Reconquête, complètent la liste des candidats du 1er tour.

F.S.

Les 18 candidats des trois circonscriptions du Cher
Première circonscription (Bourges/Sancerre/Aubigny)
François Cormier Bouligeon (Ensemble ! majorité présidentielle) et Denis Coquery.
Sylvie Cerveau (Lutte ouvrière) et Lionel Dao.
Hugo Lefelle (Parti socialiste, Nouveau Front populaire) et Christine Petit.
Ugo Iannuzzi (Rassemblement national) et Christian Malardé.
Sandrine Bellon (Decidemos, pour une démocratie réelle, décidons nous-mêmes). et Luca De Paris.

Deuxième circonscription (Bourges/Vierzon)
Gabriel Behaghel (Horizons, pour la majorité présidentielle) et Nadia Essayan.
Philippe Bulteau (DVD) et Marie-Pierre Gauchery.
Bastian Duenas (Rassemblement national) et Alexandre Talbot.
Régis Robin (Lutte ouvrière) et Martine Legoux.
Ludovic Jaulin (Reconquête !) et Eddy Mézière.
Nicolas Sansu (Parti communiste, Nouveau Front populaire) et Irène Félix.

Troisième circonscription (Bourges/Saint-Amand-Montrond)
Pierre Gentillet (Rassemblement national) et Julie Apricena.
Bénédicte de Choulot (Les Républicains) et Ethan Vigot.
Christa Chartier (Debout la France) et Kévin Pelou.
Eric Bellet (Lutte ouvrière) et Christian Côte.
Emma Moreira (La France insoumise, Nouveau Front populaire) et Nicolas Malin.
Loïc Kervran (Horizons) et Emmanuel Riotte.
Eric Lougnon (Reconquête !) et Solange Thévenot.

 

Loiret
Stéphanie Rist favorite sur la 1ère circonscription, des issues incertaines pour la 2e et la 3e
Dans le Loiret, la Sologne est concernée par trois circonscriptions : la première suit la Loire de Saint-Jean-le-Blanc à Beaugency avec plusieurs quartiers d’Orléans. La 2e qui ne fait que frôler la Sologne en couvrant le Nord-Ouest du département de Meung/Loire à Artenay, avec des cantons d’Orléans. La grande circonscription du Sud, la 3e va de La Ferté Saint-Aubin à Briare.
La circonscription de la député sortante Stéphanie Rist (Renaissance) a vu la majorité présidentielle faire un score honorable aux européennes. Cette dernière devra affronter 5 challengers et pourrait être confrontée au second tour à Ghislaine Kounowski (PS, Nouveau Front populaire) et/ou Tiffanie Rabault (Rassemblement National).
La seconde circonscription accueille également une femme de la majorité présidentielle depuis 2017, Caroline Janvier. Les élections européennes laissent présumer un combat plus difficile pour Caroline Janvier que pour sa collègue de la première. Elle pourrait être devancée par Emmanuel Duplessy (Génération.s, Nouveau Front populaire) et par Élodie Babin (Rassemblement national). À noter une dissidence à gauche, avec la candidature de Yann Chaillou, déjà présent en 2022 sous l’étiquette Parti Radical de Gauche. Les Républicains (« non-ciottistes ») présentent Cyril Colas.
La troisième est celle qui a basculée Rassemblement National en 2022 avec le parachutage de la loir-et-chérienne Mathilde Paris. Elle devra affronter cette fois la Solognote Constance de Pélichy, maire de la Ferté-Saint-Aubin qui préfère concourir sous l’étiquette « divers droite » plutôt que LR. Elle bénéficie de la bienveillance de la majorité présidentielle qui ne présente pas de candidat sur cette circonscription. Constance de Pélichy a par ailleurs précisé « qu’elle ne siégera pas avec Renaissance mais dans un groupe de la Droite et du Centre si elle est élue  ». Le Front Populaire est représenté sur cette circonscription par l’insoumis Clément Verde. Des candidats Lutte ouvrière et Reconquête complètent la liste des postulants.

Les 3 circonscriptions du Loiret en Sologne
Première circonscription
Tiffanie Rabault (Rassemblement national) et Valentin Blelly.
Ghislaine Kounowski (PS, Nouveau Front populaire) et Yann Portugues.
Nicole Maurice (Reconquête) et Olivier Lassallette
Guillaume Chassang (Nouveau centre) et Dominique Barthel Bégué.
Claude Trepka (Lutte ouvrière) et Céline Sançois.
Stéphanie Rist, députée sortante (Renaissance, Ensemble) et Stéphane Chouin.

Deuxième circonscription
Cyril Colas (Les Républicains) et Carine Roy.
Caroline Janvier, députée sortante (Renaissance, Ensemble) et Eric Lepêcheur.
Farida Megdoud (Lutte ouvrière) et Pierre Prodhomme.
Bruno Carrani et Safia Amrani.
Emmanuel Duplessy (Génération.s, Nouveau Front populaire) et Sylvie Dubois.
Yann Chaillou (divers gauche) et Sophie Rouquie.
Élodie Babin (Rassemblement national) et Audrey Havez.

Marie-Odile Duvillard (Reconquête) et Nathalie Dousse.
Ahmed Aachboun et Khalid Bajjouj.

Troisième circonscription
Constance de Pélichy (divers droite) et Didier Boulogne.
Michel Naulin (Lutte ouvrière) et Martine Bernier.
Mathilde Paris, députée sortante (Rassemblement national) et Charles François.
Thomas Maurice (Reconquête) et Philippe Moreaux.
Clément Verde (LFI, Nouveau Front populaire) et Alexandra Mouton.