Homme d’actions et de convictions, au service de l’humain avant tout, Paul Seignolle, actuel président du MEDEF 41 (Mouvement des entreprises de France), né à Aurillac (Cantal) sous le signe du Capricorne (10/01/55), est tombé en amour, comme diraient nos amis québécois, du Loir-et-Cher en février 1993.
En moins de 30 ans, il a su se faire apprécier dans divers domaines où il continue de donner de sa personne, de son temps et de ses loisirs et de communiquer un allant qui trouve ses origines, outre ses racines auvergnates profondes, dans le scoutisme, le rugby, puis le basket-ball, et, surtout l’altruisme qui ont structuré toute sa vie, notamment au sein du Rotary Blois-Sologne, aussi. Issu du lycée du bois de Mouchard dans le Jura, Paul Seignolle, faute de pouvoir succéder à plusieurs générations de ses aïeux dans ce domaine, s’orientera, en Bretagne, vers l’énergie électrogène de petite puissance, avant de reprendre à Blois, en compagnie de son dorénavant associé, un autre auvergnat de Riom, Patrice Veneault, le groupe Sidamo (ancienne maison SMG) où ce dernier était directeur financier. S’en suivront plus de deux décennies de travail fraternel en duo qui aboutiront, notamment, à la création de TELMAH (Tendez la main au Handisport), fonds de solidarité sociable envers les sportifs (ou non, mais qui le deviendront…), handicapés, dont Marie-Amélie Le Fur, Raphaël Beaugillet, Lucas Mazur…, tandis que Paul Seignolle se lançait dans le basket avec l’ADA, sport qu’il ne pratique pas mais dont il est, aussi, tombé en amour. Il se retrouve à la tête du MEDEF 41 en mars 2017 et promet de laisser son mandat s’il est élu à l’issue du scrutin consulaire 2021, refusant tout cumul. Rejoignant l’équipe d’Yvan Saumet, actuel président de la CCI (Chambre de commerce et d’Industrie du 41), Paul Seignolle y occupe le poste de secrétaire départemental et de président, régional également, des marchés et de la communication.
One shot…
Sollicité par plusieurs de ses ami(e)s, il décide de proposer sa candidature au poste de président pour la prochaine mandature, à l’issue d’un pèlerinage sur le chemin de Compostelle où il y accompagnait un ami atteint d’une grave maladie. «Ce sera un one shot» (tir unique), précise-t-il, «en présentant une équipe solide et unie composée de 9 femmes et 23 hommes en un rassemblement de valeurs qui ont fait leurs preuves dans leurs postes de responsabilités au service du département. Comme dans une team, chacun(e) aura un rôle à jouer pour relever les défis qui attendent le Loir-et-Cher et la région Centre-Val de Loire, après la crise de la Covid-19. Il faudra oser et l’affirmer haut et fort». Osons41-leLoir-et-Cher est d’ailleurs le slogan retenu par la liste Seignolle pour ces élections qui se tiendront, du jeudi 27 octobre au mercredi 9 novembre, avec huit engagements forts que chaque votant trouvera sur la profession de foi du candidat principal et de ses colistiers. «Je reste auvergnat de naissance, mais me sens de plus en plus centriste, géographiquement parlant» souligne, non sans humour, Paul Seignolle qui appliquera, à la lettre et à l’euro près, en matière de gestion, l’un des proverbes de ses racines, soit «un sou est un sou et chaque main a quatre doigts pour compter et un pour ramasser»…» pour l’établissement consulaire qu’il brigue avec ses coéquipiers. Répondant à celles et ceux de ses détracteurs (on n’a pas que des copines et copains dans le monde des affaires !), Paul Seignolle confirme qu’il est président du directoire de la société anonyme sportive professionnelle (SASP) ADA Blois Basket qui a pignon sur rue à Blois face au Jeu de Paume et dont il détient 42% du capital. Et au sein d’une autre société, PSCC, il participe à de nombreuses études de terrain et au lancement de start-ups, notamment dans le domaine des loisirs et du sport, encore… Quand il ne partage pas quelques joies familiales, avec ses deux garçons et deux filles (cellule recomposée) ainsi que ses quatre petits-fils et une petite-fille, Paul Seignolle adore marcher seul, en bords de Loire, pour s’imprégner de son prochain chemin, en pensant, philosophiquement, que le Loir-et-Cher et le Pays ont un bel avenir encore, en se montrant plus attractifs pour permettre à tous d’y vivre en travaillant, ensemble, loin des querelles partisanes, en dépassant certaines opinions ou des a priori néfastes dès que l’unité est menacée…Cette unité qui fut celle sa vie professionnelle et celle plus personnelle au service des autres, l’humain comptant plus que tout, il veut la partager harmonieusement. «On n’ose pas assez en France. Il est temps de se lancer devant tant de défis qui nous attendent en pensant aux générations de jeunes à qui nous allons passer le relais».
Jules Zérizer