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#Durireàlamaison 1er avril : avec ou sans poisson-licorne ?

Au château de Chambord, une licorne a été aperçue… Si ! Le service communication raconte et savamment, nous divertit en ce mercredi. Bonne lecture, pour petits et grands. Confinés, il n’est pas interdit que vous riez. 

En Sologne, dans la forêt de Chambord, ce n’est pas qu’une légende. Les salariés narrent leur incroyable trouvaille dans une période qui est plus est atypique. Lisez plutôt. « L’épidémie de COVID-19 qui sévit partout dans le monde, entraînant le confinement de trois milliards de personnes, n’aura pas eu que des effets néfastes. Mercredi dernier, 25 mars 2020, un garde du Domaine national de Chambord a eu l’heureuse (et inattendue) surprise de découvrir dans une prairie à l’Est du parc, une espèce d’équidé sauvage que l’on pensait éteinte depuis le Moyen-Âge : une licorne sylvestre. L’individu d’environ 120 kg, au pelage et à la longue crinière blanche, porte sur le haut de la tête une corne en ivoire d’environ 30 cm.  « Je n’en croyais pas mes yeux, assure l’agent forestier du Domaine national de Chambord qui a fait cette découverte. J’ai pensé au départ qu’il s’agissait d’une biche albinos mais l’individu portait une corne sur le haut du crâne. Il m’a bien fallu admettre qu’il s’agissait d’une licorne ! J’ai tenté de photographier l’animal mais il a disparu dans une lande dense et j’ai perdu sa trace. » La licorne, affectueusement baptisée Corona par des vétérinaires et experts de l’OFB, semble avoir trouvé pour compagnon un grand cerf élaphe de 14 cors. Elle a pu être photographiée quelques jours après sa première observation (photo (c) Jean-Michel Turpin). « Nous sommes fiers de cette découverte, indique la direction du Domaine national de Chambord. Le parc est classé au titre des directives Oiseaux et Habitats du programme européen de protection de la biodiversité Natura 2000 depuis 2006. Nous nous engageons dans des programmes d’étude et de sauvegarde de nombreuses espèces animales et végétales d’intérêt communautaire. Aujourd’hui, Chambord a franchi un nouveau cap en permettant la conservation – voire la régénération – d’une espèce qualifiée d’ « éteinte » depuis six siècles ! ». En effet, la dernière mention de licornes « observées » daterait du XVe siècle (Marco Polo, Devisement du monde (Livre des Merveilles), vers 1410-1412). Des experts de l’Office français de la biodiversité ont immédiatement été dépêchés sur place pour définir un périmètre de protection totale dans le parc et observer le comportement de l’animal, en attendant des études scientifiques plus poussées. La licorne ne sera pas visible du public afin d’assurer la quiétude nécessaire à son épanouissement. Un peloton de gendarmes de la Garde Républicaine est également sur place pour protéger la vie de l’équidé. Le Domaine national de Chambord organisera une conférence de presse au château dès la fin de la période de confinement afin de partager les conditions de la découverte ainsi que le résultat des premières observations et mesures de protection. » Vivement… 😀 Et un immense merci aux équipes du château de Chambord pour cette tranche de rire de bon matin, car évidemment : licorne, enfin euh non… poisson, d’Avril !

É.R.

 

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