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Du 41 au 36, il n’y a qu’un campus

Jérôme Gernais et Yvan Saumet.

 

La Chambre de commerce et d’industrie de Loir-et-Cher cède ses formations de la rue Anne-de-Bretagne, à Blois. Le flambeau est passé à une autre CCI, celle de l’Indre. Explications.

« On n’abandonne pas. On va se répartir les rôles. Un effet de mutualisation, et non de concentration.» En cette période de voeux, Yvan Saumet, président de la CCI 41, tient à préciser le pourquoi du comment d’une signature de cession de l’activité formation du campus du centre-ville de Blois (école de design ETIC, école de commerce et de services du Val de Loire ESCVL). Pendant un an, des discussions ont eu lieu entre le Loir-et-Cher et l’Indre afin d’assurer un équilibre des comptes de ladite structure d’enseignement. « Cette transmission de relais est une façon de permettre à la CCI 41 une économie de fonctionnement et aussi d’être plus efficace pour assurer la pérennité de notre campus et sa rentabilité, de rechercher la rentabilité et l’équilibre face à un déficit d’exploitation récurrent, estimé à 400 000 euros en 2017,» a à nouveau détaillé Yvan Saumet. « Notre chambre consulaire loir-et-chérienne va ainsi se recentrer sur ses spécialités, l’aménagement de zones d’activités ou encore la mise en place de clusters (Food Val de Loire, à Contres, par exemple), même si nous demeurons financièrement engagés aux côtés du président de la CCI de l’Indre, Jérôme Gernais. La CCI de l’Indre possède de solides compétences en matière de formation pour sa part, le campus de Châteauroux et ses 2 400 élèves en témoigne.» Pour résumer, le pilote dans l’avion change à Blois mais les équipes en place demeurent, soit 8 permanents, tout comme les formations dispensées dans le but d’attirer entreprises et main d’oeuvre. L’autre objectif, chiffré, est quant à lui d’accueillir 100 étudiants supplémentaires (ils sont 250 actuellement) et de fait, de poursuivre le développement du campus blésois avec sans doute une nouvelle offre de formation associée, continue notamment, dès la rentrée 2019, en adéquation avec les besoins territoriaux, en informatique et en relation client, entre autres pistes évoquées. Par ce transfert, les deux chambres consulaires crient ainsi haut et fort, par ricochet, le « pouvoir « de la province, prouvant que tout ne peut se décider uniquement à Paris…

 

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