Des danseurs du monde entier pour quinze jours au coeur de l’Indre, huit soirées de concert haut de gamme, des concerts à la Campagne, Darc ne change pas une formule qui gagne… depuis quarante-trois ans.
En pleine période de cogitations sur l’attractivité du territoire, lancée par le Département voici huit mois, Éric Bellet boit du p’tit lait. La Berrichonne est connue dans toute la France qui aime le foot, mais au fin fond des pays de l’Est, en Asie, Afrique ou Amérique du Sud, Châteauroux, c’est la ville où l’on vient danser au mois d’août. Alors pour la 44e fois on commence à rassembler la logistique, les chapiteaux seront montés à partir du 15 juillet, les 600 stagiaires débarqueront à la fin de la première semaine d’août et à partir du 13, les Castelroussins (et les autres) se donneront rendez-vous place Voltaire, au chevet de l’église Saint-André, pour les concerts du soir.
Feu de camp le 13. Avec « Le trottoir d’en face » et « Mes souliers sont rouges » le festival commence façon feu de camp avec de la chanson à texte et de jolies mélodies. Ca marche à condition que la fosse devant la scène soit bien remplie et les danseurs de bal trad au rendez-vous. Et en plus c’est gratuit.
Soirée d’été le 14. Radio Elvis c’est la formation qui cartonne. Voici deux saisons, ils étaient sur la scène des Bains Douches en tournée promotion, les voici en vedette aux Victoires de la Musique. Associés à Charlie Winston. Une musique chaude, mais pas agressive, maitre Charlie va vous faire vous trémousser comme les danseuses de ses vidéos.
Fiori de retour le 15. Il était venu nous chanter la Corse, le revoilà pour chanter Marseille, avec la complicité de JJ Goldman et de Soprano. Patrick Fiori sera en vedette le jeudi soir et c’est Gabriel Saglio qui lui chauffera une salle… sans doute très féminine.
Cuivré le 16. Sergent Garçia, c’est toute la jeunesse des quadra qui bondissaient en cadence au rythme du ska de sa section cuivre… nostalgie. C’est l’association de l’eau et du feu après Moja qui va faire planer la place Voltaire.
Soirée femmes le 17. Trois femmes d’abord en formation claviers, batterie guitare qui se promènent du r’n’b au ska. Trois jeunes femmes venues de l’univers du classique et qui ont tellement bien investi la scène qu’elles sont devenues Révélation Scène aux Victoires de la Musique en 2017. Une technique vocale hors pair et un tonus communicatif. Sans doute la soirée découverte du festival.
Métal breton avec Mass Hysteria le 18. Ils sont délicieux, mais quand ils font du bruit, ils font du bruit. Mass Hysteria est de retour. Grands souvenirs de concerts metal au Printemps de Bourges. Mettez les bouchons d’oreilles pour apprécier leurs mélodies. Car le metal ce n’est pas que du bruit.
Danse le 19. Chaque programmation d’Eric Bellet réserve une soirée à la danse. Cette année, c’est No gravity dance company et Emiliano Pellisari studio qui présenteront « De l’enfer au paradis ». Tous les stagiaires seront dans les gradins.
Soirée déglinguée le 20. Marcel et son orchestre mettaient le feu à la scène voici dix ans. En 2019, les sept gaillards sans complexes ont repris la route et si vous voulez vous éclater à Darc c’est le concert à ne pas rater. Et là encore, c’est cadeau.
Soirée de clôture le 23. Et oui, après Marcel il faudra faire deux soirées de diète avant de retrouver le concert des stagiaires, la der, le vendredi soir « Voyage en absurdie ». Un spectacle qui se déroule traditionnellement à guichet fermé.
P.B.
Pour horaires et tarifs : www.danses-darc.com