Le conseil municipal d’avril s’est déroulé lundi 24 sous la présidence de Marc Gricourt. L’assemblée a notamment entériné la suppression du dispositif Crèche familiale. Seuls les élus FN s’y sont opposés. Christelle Ferré s’est abstenue.
• Suppression de la crèche familiale
Le conseil municipal décide la fermeture de la structure « crèche familiale » au 31 juillet 2017 et la suppression de ses 13 emplois (1 directrice et 12 assistantes maternelles).
Invoquant des motifs d’économie (220 000 euros par année) et le recentrage de l’offre d’accueil sur des modes collectifs de garde d’enfants, le conseil confirme l’annonce de Benjamin Vételé en février 2017. À l’époque, c’est « la baisse continue depuis 2008 du nombre d’enfants inscrits » qui avait été invoquée par adjoint chargé de l’enfance, jeunesse et vie scolaire.
« La communauté tentera de reclasser certains agents (3 pour le moment) et doublera les indemnités conventionnelles de licenciement des autres », a confirmé Marc Gricourt.
Sur les 29 enfants qui bénéficient du dispositif actuellement, 17 seront scolarisés dès la rentrée de septembre.
Rappelons que la particularité des crèches familiales est un mode de garde semi-collectif associant l’accueil au domicile d’assistantes maternelles et l’accueil en crèche sur des temps d’activités d’éveil.
• Crèche La Luciole
Après les multiaccueils des Provinces et Quinière, le conseil municipal donne le coup de départ pour la réhabilitation de la crèche La Luciole au 2, rampes du Château. Dans l’objectif d’améliorer le fonctionnement de l’établissement et les conditions de travail du personnel, les travaux comprennent la création d’un vestiaire, d’une douche, d’une lingerie, d’une rampe d’accès de service et d’une tisanerie. De plus, un dortoir, une salle de vie et une salle d’activités seront aménagés et les combles et murs isolés. Les menuiseries extérieures seront pour la plupart remplacées par des portes et des fenêtres à double vitrage isolant. Le coût de cette restructuration a été estimé à 273 000 euros et la crèche devra être opérationnelle au 1er juillet 2018.
• Saint Vincent – Gare
La ville sollicite une subvention de 1,2 million d’euros dans le cadre de la DSLI pour l’aménagement de la boucle viaire Saint-Vincent en lien avec la redynamisation commerciale du centre-ville et la liaison avec le quartier gare. Ce chiffre représente 80 % du budget global (1,5 million) et laisse 300 000 euros à la charge de la ville.
• Pole multimodal Gare
Le conseil municipal approuve également le plan de financement du Pôle multimodal Gare. L’ambition de la municipalité est de bâtir un nouveau quartier d’hyper centre. Une concession d’aménagement du site de la gare, soir 14 hectares est confié à la SEM 3 Vals Aménagement. Le projet vise à inscrire la gare comme porte d’entrée de l’agglomération en renforçant l’intermodalité par la requalification du parvis, le développement de circulations douces en prolongement notamment de la nouvelle passerelle de franchissement des voies.
L’enveloppe d’investissement est de 2,86 millions d’euros, dont 1,5 financé, par l’État et la Région (52,4 %).
• École blaisoise du Cirque
La ville et l’École blaisoise du Cirque se sont mises d’accord pour convertir la convention précaire des terrains mis à disposition en un bail emphytéotique de dix-huit ans. Les activités de l’association sont ainsi pérennisées au 28 rue des Métairies, à proximité des pieds de digue de la Loire.
ARP