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Conseil départemental : Benjamin Vételé reprend sa liberté, politique

Outre un fonds d’urgence sécheresse de 500 000 euros débloqués en direction des agriculteurs et éleveurs, et de sempiternelles interrogations concernant les finances à venir pour le département en fonction des positions à suivre du Gouvernement, le tout saupoudré plus qu’auparavant de considérations climatiques, une décision rendue publique aura animé l’assemblée lundi 14 octobre.
« Sans bris de vaisselle. » Lors de la session d’orientations budgétaires du Département pour 2020 : lundi 14 octobre à Blois, Benjamin Vételé, par ailleurs maire adjoint du maire de Blois, a annoncé son souhait de quitter le groupe Loir-et-Cher Autrement (LCA) et de siéger de façon autonome au sein de l’assemblée départementale. « Ce n’est pas une surprise, cela fait deux fois que je refuse de voter le budget,» justifie-t-il.» Ce n’est pas une histoire de calendrier électoral mais bien un choix concernant des décisions de fond. » Admettons… Quoiqu’il en soit, décision que l’élu précité détaille d’ailleurs ainsi. «Je considère que l’ urgence climatique n’est pas suffisamment intégrée. Que la prise en compte de l’urgence sociale, alors que de nombreux indicateurs continuent à se détériorer, est beaucoup trop contrainte dans des choix d’économies budgétaires. Que les enjeux éducatifs ne sont pas suffisamment au coeur de nos politiques publiques, au-delà de l’engagement en faveur de notre patrimoine bâti. Que la participation de nos concitoyens reste trop souvent mineure dans la définition des politiques publiques. Je fais le choix de la cohérence. » La nouvelle, cohérente ou non, aura suffisamment laissé sa compagne de binôme, Geneviève Baraban, à la tête de LCA, devant le fait accompli. Elle aura pris la parole, courtoisement mais non sans messages. «Je le regrette. Dans un couple, il faut demander l’avis à l’autre et on oublie souvent les femmes. C’est le libre choix de Benjamin qui verra la complexité de ce que cela représente. » Ce n’est peut-être qu’une interprétation de journaliste mais le climat a semblé d’un coup se rafraîchir dans la salle Kléber-Loustau, le réchauffement climatique pour une fois n’y était pour rien…
É.R.

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