Outre quelques débordements dont un dépôt aussi polluant que nauséabond devant la cité administrative de l’avenue Maunoury à Blois, la colère paysanne n’a pas été marquée par des actions musclées, mais plutôt des coups de gueule de souffrance comme ce calicot, près du pont Charles-De-Gaulle, qui annonçait « Contestation paysanne. Un revenu digne pour les paysans. De l’eau « potale » pour les habitants », la lettre b ayant malencontreusement sauté quand l’encre a dû sécher bien trop rapidement… Entre Blois et Châteaudun, par contre, il a dû falloir beaucoup de patience et d’adresse aux agriculteurs contestataires pour jouer aux anneaux autour du radar à la hauteur du lieudit Malakoff (commune d’Averdon) afin de le rendre incapable de flasher les automobilistes en excès de vitesse, les tracteurs empruntant habituellement cette route, vers le silo, n’atteignant pas les 90 km/heure fatidiques pour que le couperet de la sanction tombe. Reste à savoir à qui incomberont les frais pour redonner toute sa vigueur verbalisatrice et sa puissance d’action à l’appareil photographique électronique de haute technologie, privé de son intelligence artificielle qui n’a pu jaillir, car bien protégée par du caoutchouc très épais…
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4 septembre 2024