Clotilde d’Arc, dans les pas de sa très sainte aïeule


Pour la 593e année, les Fêtes johanniques se préparent. Du 29 avril au 8 mai, les Orléanais n’auront d’yeux que pour la belle Clotilde, qu’ils suivront au fil des manifestations, accompagnée de ses deux pages.

C’est Clotilde Forgeot d’Arc – le nom est prémonitoire – qui cette année, a été retenue pour figurer celle qui sauva Orléans et la France.
La cérémonie officielle de présentation en l’Hôtel Groslot fut belle et chaleureuse comme à l’accoutumée, et la photo, tout aussi officielle, n’a pas manqué d’être prise par les journalistes sur l’escalier de l’ancien hôtel de ville où trône la statue de la libératrice.
Entourée de ses deux pages, Paul-Augustin Chompret et Thibaut Gaborit, tous deux lycéens à Ste Croix et St Charles, Clotilde se prépare donc à vivre une année exceptionnelle. Une année qui commence lors d’un pèlerinage qui s’ouvre à Domremy, dans les Vosges, là où naquit Jeanne et ses frères à l’aube du 15ème siècle.
C’est justement de Pierre d’Arc, le cadet de la fratrie, que Clotilde Forgeot d’Arc tient son nom. Elle est de sa descendance, lui qui fut anobli par Charles VII, le Roi donnant la possibilité d’une transmission du nom, y compris par les femmes, pour que celui-ci ne s’éteigne pas.
Quel plus bel hommage Clotilde, à 15 ans tout juste, pouvait-elle rendre à cette chef de guerre malgré elle, et Sainte de l’Église catholique. Clotilde Forgeot d’Arc succède à Raphaëlle Camphuis.

Stéphane de Laage