La ferveur du chaudron s’est évaporée…
Les plus optimistes annonçaient entre 500 et 600 personnes. Les super-pessimistes jaugeaient sur la moitié. Après les exploits de l’ADA Basket, les pronostics allaient bon train pour la grande manifestation populaire gratuite en l’honneur des joueurs, de leurs dirigeants, de leurs sponsors, de leurs partenaires et du club lui-même, place de la République devant La Halle aux grains de Blois, à la suite de leurs immenses exploits.
Les podiums étaient dressés quant la pluie arriva, pas en rafales, mais à gouttelettes, avec quelques coups de vent vicieux qui firent tanguer les oriflammes et les drapeaux. Le principe de précaution joua en faveur d’un repli sous la Halle, en catastrophe, sans démonter les podiums ce qui eut été bien long… On installa vite une sono et une table pour recevoir le Trophée.
En attendant la ministre Jacqueline Gourault qui avait promis de venir saluer les basketteurs et le staff de l’ADA, on commença à se compter et, excepté les élus (Département, Agglopolys, mairie de Blois, plus des maires de certaines communes limitrophes), les sponsors, les gens de presse, les partenaires et les joueurs, il n’y avait vraiment pas la grande foule. Le soufflé était retombé. La chaleur du chaudron du Jeu de Paume avait refroidi et, hormis quelques fans et supporteurs avec tricots verts, un expert aurait misé sur moins de 60 curieux…
Ce qui n’empêcha pas les joueurs et leurs entraîneurs, coaches, soigneurs… d’être applaudis, félicités et honorés comme les grands dieux du stade qu’ils sont devenus sur le plan départemental, régional et national. Une grande première dans l’histoire du sport collectif à Blois.
Chaque orateur salua les exploits de ce team qui n’avait rien à envier à celui de Monaco dans les mêmes circonstances et Paul Seignolle, le président actif et passionné, mit, publiquement, son poids (104 kg) dans la balance pour faire avancer le dossier afin que tout se passe pour le mieux pour obtenir le sceau définitif concrétisant cette victoire et la suite des matches à Blois. Souhaitons vite qu’il grossisse avant que ladite commission ne se réunisse.
Mais reste à savoir, vraiment, où étaient vraiment passés les supporteurs ? Mystère et boule de gomme… La ferveur s’était évaporée. Un phénomène presque normal dans la cité d’adoption de Denis-Papin, natif de Chitenay.