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Cher : Les nouveautés départementales pour la saison touristique 2021

Woman riding bicycle with her legs in the air

Après une année 2019 qualifiée par les responsables tourisme du Cher d’exceptionnelle, puis une année 2020 impactée durement par la pandémie, le président du Département, Michel Autissier, se montre à la fois réaliste et optimiste quant à 2021.
Inutile de rappeler les contraintes de l’année passée mais avec ambition et raison sur l’avenir, la reprise est espérée dans le domaine du tourisme. Si 2020 fut difficile à vivre, la saison estivale a connu malgré tout un contexte florissant. Moins de touristes étrangers mais plus de visiteurs locaux qui ont ainsi découvert ou redécouvert leur patrimoine national. Ludovic Azuard, directeur de l’agence de développement touristique, situait en chiffres les différents impacts sur l’économie du tourisme (hôtellerie, hébergeurs et différents loueurs…) qui situent la perte de chiffre d’affaire dans le domaine tourisme individuel à 40% et plus alarmant, les accueils de groupes qui eux n’ont fait que 20% de recette. Le « très bel été » a semble-t-il permis de « sauver les meubles » autant qu’il soit possible. Espérance pour 2021 et cette fidélisation des Français venant compenser l’absence des visiteurs étrangers. Une grosse campagne publicitaire est engagée pour valoriser ce Berry qui retrouve des couleurs touristiques avec cette envie nouvelle française de
(re)découvrir les territoires ruraux notamment, avec leur culture, leur patrimoine… et dans ce domaine, le Cher possède bien des atouts au niveau des arts, de l’économie, du cyclotourisme, de la qualité de vie, de la gastronomie et des produits locaux, du patrimoine, des paysages…Le Cher (311650 habitants) est une terre discrète comme la décrivent les historiens mais qui recèle une richesse patrimoniale exceptionnelle. C’est un pays à découvrir, à apprécier et à aimer. Faisant partie, avec son voisin l’Indre, de l’ancienne province du Berry, ce qui faisait dire au président Autissier : « être toujours en quête d’un Berry réunifié… ».

Slow tourisme
Étaient de plus évoqués les sites de la Société Publique Locale (SPL) et les 1000 lieux du Berry puis, l’abbaye, les jardins et les gites de Noirlac, les chemins de randonnée, le château de Culan et son héritage bien compliqué, un futur aquaparc à l’étang de Goule, les espaces naturels sensibles. La Halle de Grossouvre, autour de l’espace Metal (3000 personnes en fréquentation annuelle avec l’objectif d’atteindre 5000 personnes), le pôle du cheval et de l’âne à Lignières et le Canal de Berry. Véritable enjeu social et environnemental, ce canal de Berry prend une bien belle allure désormais avec la réalisation de la première tranche du canal à vélo qui est en passe d’offrir aux adeptes du vélo mais aussi aux marcheurs, une superbe balade sur une rive adaptée entre Plaimpied et Thénioux (aux portes du Loir-et-Cher), liaison qui devrait être prolongée dans ce département. Véronique Fenol, vice- présidente du département et présidente du syndicat du canal de Berry, en a fait son cheval de bataille et donnait des nouvelles des futurs travaux après s’être félicitée avec juste raison de cette première réalisation qui a peiné à se lancer avec quelques soucis environnementaux et fonciers mais il semble désormais que la vitesse de croisière soit enclenchée. Elle explique : « on a réussi à passer tous ces obstacles, il reste quelques détails fonciers à résoudre avec des négociations à l’amiable (maisons éclusières) mais on va y arriver… ». Déjà beaucoup de monde sur les rives du canal de Berry qui semble de bon augure pour le développement touristique (accueil, hébergement, restauration, navigation, randonnée…). L’essor du « slow tourisme » et de ces itinérances douces est en marche, tout comme la découverte ou la redécouverte des zones naturelles. À noter l’initiative du Département du Cher à l’issue de la première phase du confinement en offrant 200 séjours à ceux qui ont tant donné pour la sécurité sanitaire dans les hôpitaux ; ces « héros » comme on nommaient les soignants, qu’ils soient de première ou deuxième ligne. Un investissement de 80 000 euros pour cette opération nommée : le repos des héros.
J.F.

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